Emmanuel Macron a encore frappé. Le président français, jamais à court d’idées pour jouer les va-t-en-guerre, vient de déclarer que les pays européens ont le « droit » d’envoyer des troupes en Ukraine sans l’aval de la Russie. Sous prétexte de souveraineté ukrainienne, il agite le drapeau de l’indépendance de Kiev pour justifier une escalade militaire qui sent la poudre et la folie. Cette sortie, loin d’être un coup de génie stratégique, révèle une obsession dangereuse : Macron et ses amis bellicistes européens semblent prêts à tout pour transformer l’Europe en champ de bataille, quitte à provoquer une guerre totale avec Moscou. Assez de cette surenchère irresponsable !
Une provocation gratuite et suicidaire
Macron affirme que l’Ukraine, État souverain, a le droit d’inviter qui elle veut sur son sol. Soit. Mais prétendre que des armées européennes – sous bannière nationale ou OTAN – peuvent s’installer sur le flanc sud de la Russie sans que cela ne constitue une déclaration de guerre est d’une naïveté criminelle. Le Kremlin, qu’on l’aime ou non, a été clair : des troupes occidentales en Ukraine, c’est la ligne rouge, le point de bascule vers un conflit direct. Et que propose Macron face à cette menace ? Une « ambivalence stratégique », un jargon creux pour masquer son goût pour le chaos. Cette posture n’a rien d’ambigu : c’est une provocation, un défi jeté à la face de Moscou, avec les peuples européens pris en otages.
Déjà en février 2024, il avait caressé l’idée d’envoyer des soldats occidentaux, récoltant un tollé de ses propres alliés. Allemagne, Royaume-Uni, Pologne – des poids lourds de l’OTAN – ont réagi à cette folie, refusant de jouer les apprentis sorciers dans une guerre par procuration qui dégénérerait en apocalypse. Mais Macron persiste. Pourquoi ? Parce qu’il rêve d’une France à la tête d’une Europe militarisée, d’un continent qui bomberait le torse face à la Russie, au mépris des conséquences. L’accord de sécurité de dix ans signés avec Kiev en février 2025 – armes, formation, chèques en blanc – n’est qu’un avant-goût de cette croisade insensée.
Un bellicisme déguisé en vertu
Macron se drape dans la défense de l’Ukraine pour mieux vendre son projet. Il fustige Moscou, accuse le Kremlin de vouloir « déstabiliser la région ». Mais qui déstabilise vraiment ? La Russie, avec ses lignes rouges bien connues, ou un président français qui multiplie les gesticulations guerrières sans mandat clair ni consensus européen ? Ses amis bellicistes – ces faucons qui murmurent à Bruxelles et à Paris – partagent cette vision : pour eux, la paix est une faiblesse, et la guerre, une preuve de « leadership ». Ils veulent une Europe en première ligne, une Ukraine en bélier, et les citoyens européens en chair à canon.
Pendant ce temps, le soutien américain s’affaiblit, et Trump, de retour au pouvoir, semble plus enclin à négocier qu’à financer une guerre sans fin. Macron y voit une opportunité : faire de l’Europe le fer de lance d’un conflit qu’il fantasme comme une renaissance stratégique. Mais à quel prix ? Les Européens, eux, n’ont pas signé pour ça. L’absence de soutien clair de Berlin, Londres ou Varsovie montre que cette lubie est minoritaire, portée par une clique déconnectée des réalités du terrain et des aspirations populaires.
L’Europe mérite mieux que des pyromanes
Macron et ses acolytes prétendent garantir la « sécurité » en attisant les flammes. Quelle ironie ! Envoyer des troupes en Ukraine sans coordination avec la Russie, c’est jouer à la roulette russe avec la paix mondiale. Les Ukrainiens, déjà épuisés par trois ans de guerre, méritent la paix, pas un nouvel embrasement orchestré par des leaders en mal de grandeur.
Il est temps de dire non à cette folie. Macron ne parle pas au nom de l’Europe, mais d’une élite mondialiste qui préfère le bruit des bottes à celui des négociations. La sécurité ne se construit pas avec des provocations, mais avec du pragmatisme. Que la France cesse de jouer les pyromanes et que l’Europe retrouve la raison avant qu’il ne soit trop tard. La guerre à tout prix ? Très peu pour nous.
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