Dans une vidéo captivante diffusée sur YouTube en 2025, intitulée « Louis Fouché : Make Europe Healthy Again », l’essayiste et philosophe Idriss Aberkane reçoit le Dr Louis Fouché, médecin réanimateur et figure emblématique de la résistance face à la gestion de la crise COVID-19 en France. Cette discussion marathon, riche en anecdotes, critiques et perspectives d’avenir, met en lumière le parcours d’un homme qui a risqué sa carrière pour défendre une éthique médicale authentique. Au cœur de l’échange : la naissance de « Make Europe Healthy Again » (MEHA), un mouvement inspiré directement de « Make America Healthy Again » (MAHA), l’initiative lancée par Robert F. Kennedy Jr. aux États-Unis. Cet article retrace les points saillants de cette conversation, en intégrant des éléments récents issus d’un événement clé à Bruxelles le 15 octobre 2025, où Louis Fouché, aux côtés de Christian Perronne et Robert Malone, a appelé à une refonte de la santé en Europe. Ces détails, rapportés par France-Soir, renforcent les parallèles transatlantiques pour une réforme profonde du système de santé.
Un pilier de la résistance covid : le parcours du Dr Fouché
Le Dr Louis Fouché, ancien réanimateur à l’hôpital de Marseille, est présenté par Idriss Aberkane comme un « jeune Robert F. Kennedy » doublé d’un éthicien et d’un expert en santé du sang et cancérologie. Pendant la pandémie, Fouché s’est imposé comme un « immense pilier de la résistance », mettant sa vie et sa carrière en jeu. Il a inspiré de nombreux soignants suspendus, qui ont puisé dans ses interventions pour tenir bon face à ce qu’il décrit comme « la plus grosse campagne de charlatanisme jamais organisée dans l’histoire humaine ».
La transcription révèle un homme qui a affronté les attaques médiatiques avec humour et élégance, comparé à une « fleur qui perce la botte » des critiques. Des médias comme L’Express ou BFM l’ont vilipendé, mais Louis Fouché en est sorti renforcé et souriant, rappelant un vétéran de la Grande Guerre qui garde le moral dans l’adversité. Il évoque des études sur les lanceurs d’alerte : malgré les pertes (emploi, santé, famille), 100 % referaient le même choix.
Pour lui, cette résistance collective a révélé le pouvoir individuel et la résonance communautaire, face à un totalitarisme sanitaire où les médecins honnêtes étaient bâillonnés, les traitements interdits, et les non-vaccinés comparés à des pédophiles par des intellectuels comme Raphaël Enthoven.
Fouché décrit la crise comme une « bouffée totalitaire », avec des appels au meurtre et une division sociétale inspirée des théories de Gregory Bateson sur la schismogenèse. Il compare la propagande à la radio des Mille Collines au Rwanda, et cite Noam Chomsky qui s’est « vautré dans la boue » en appelant à priver les non-vaccinés de nourriture. Malgré cela, des résistances émergèrent partout : pharmaciens clandestins fournissant de l’ivermectine, bars illégaux, et des alliances improbables entre curés et syndicalistes communistes.
Critiques du système de santé : biopolitique et corruption
La discussion plonge dans une critique acerbe du système de santé, vu comme un outil de « biopolitique » (concept foucaldien) où les citoyens sont traités comme du bétail optimisé pour la productivité. Fouché dénonce une « prolétarisation » des savoirs médicaux, où les protocoles remplacent la réflexion, et où les médecins perdent leurs compétences manuelles au profit de machines. Il évoque la « fabrique de l’ignorance » (agnotologie) par Big Pharma, similaire à celle de l’industrie du tabac, avec des études falsifiées comme celle de Surgisphere sur l’hydroxychloroquine.
Big Pharma est qualifié de « dangereux criminels » : Pfizer, existant depuis 175 ans, n’a guéri aucune maladie mais accumulé des milliards en amendes. Le scandale des opioïdes (Purdue Pharma) a tué plus d’Américains que les deux guerres mondiales combinées. Fouché insiste : « Voir, juger, agir » (inspiré de Václav Havel), en refusant de voir la corruption des agences comme l’EMA ou l’ANSM.
La crise COVID a révélé un effondrement : confinements, passes sanitaires, et une absence de débriefing post-crise. Fouché compare le déni à celui des voisins d’Auschwitz (question aux voisins du camp : vous saviez ce qui se passait de l’autre côté des barbelés ?). Pourtant, l’espoir réside dans les initiatives comme Réinfo COVID, le Conseil Scientifique Indépendant (CSI), ou des expositions collectives sur les abus pandémiques.
Le Parallèle avec MAHA aux États-Unis : Une Inspiration Transatlantique
Un fil rouge de la vidéo est le parallèle entre MEHA et MAHA, l’initiative de Robert F. Kennedy Jr. aux USA. Kennedy, avocat environnementaliste et neveu de JFK, a lancé MAHA pour « Make America Healthy Again », en s’alliant à Donald Trump malgré ses racines démocrates. Son programme cible les maladies chroniques (obésité, diabète), la corruption des agences (FDA, CDC), et promeut une science rigoureuse avec des études indépendantes sur les vaccins et additifs alimentaires. En 2025, Kennedy, nommé Secrétaire à la Santé, a publié un rapport avec 120 propositions, incluant la réduction des aliments ultra-transformés et une réévaluation des médicaments pour enfants.
Fouché s’inspire de cela pour MEHA, adapté au contexte européen : souveraineté nationale plutôt que centralisme bruxellois, focus sur la santé intégrative (alimentation, environnement, médecines alternatives). Contrairement aux USA, où le système judiciaire permet des leviers (comme des class actions), l’Europe fait face à une « bunkerisation » technocratique. MEHA vise à décapiter symboliquement les tutelles corrompues, promouvoir une science dissensuelle (non consensuelle), et lutter contre la biopolitique. Des succès américains, comme le retrait du sirop de maïs fructose du Coca ou la levée de recommandations vaccinales COVID, inspirent des approches pragmatiques et obliques.
L’événement de lancement de MEHA au Parlement européen à Bruxelles le 15 octobre 2025, initié par l’eurodéputé autrichien Gérald Hauser et porté par la médecin Maria Hubmer-Mogg, a réuni médecins, chercheurs, juristes et élus.
Des interventions comme celles des docteurs Fouché, Perronne et Malone ont marqué un appel à réformer la gouvernance sanitaire, dénonçant la dépendance de l’EMA à l’industrie et promouvant la transparence.
Perronne salue les échanges transnationaux pour « restaurer la santé » et voit MEHA comme un catalyseur pour les collectifs français, inspiré par Kennedy : « Ce que fait Kennedy aux États-Unis est prodigieux : il lutte contre la corruption, pour une alimentation saine et pour une recherche enfin intègre« . Louis Fouché, membre du Comité de pilotage, évoque le Parlement comme « le cœur du mal » avec ses barbelés symboliques, plaidant pour une santé « intégrale et intégrative » ouverte aux savoirs traditionnels, et met en garde contre un néo-colonialisme américain : « Si c’est un nouveau plan Marshall, imposant encore ses vues à l’Europe, je ne souhaite pas en faire partie« . Malone, avec Aseem Malhotra, appelle à la prévention et à l’éthique contre la « capture commerciale » du savoir scientifique. Hubmer-Mogg insiste sur la « pluralité des approches ». Critiques de l’OMS et plaidoyers pour le consentement éclairé ont dominé, avec un appel à la souveraineté sanitaire. Le site officiel gomeha.com, bien que mentionné comme lié à MEHA, semble pour l’instant limité à des notices de confidentialité, sans contenu détaillé sur les initiatives.
En France, MEHA croise les chemins avec des collectifs existants (Réinfo COVID, CSI, Les Enfants d’Hippocrate), pour une santé communautaire (alimentation, environnement, liberté individuelle). Louis Fouché insiste : pas de sauveur extérieur, mais un activisme citoyen furtif et joyeux.
Perspectives : vers une santé désirable et souveraine
Le Dr Fouché conclut sur l’espoir : malgré les souffrances, la résistance a créé une « autre santé » souterraine, intégrative et communautaire. MEHA n’est pas partisan, ouvert à tous (de Mélenchon à Asselineau), et vise à influencer les décideurs. L’appel final : « Coupez votre télé, prenez soin des vôtres. Le changement est banal, à portée de main. »
Cette vidéo, enrichie des échos de Bruxelles, n’est pas seulement un témoignage ; c’est un manifeste pour une santé libérée des chaînes biopolitiques, avec MAHA comme modèle transatlantique. En 2025, alors que les échos de la COVID persistent, des figures comme Fouché rappellent que la vraie résilience naît de l’action collective.
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