Nouveaux accords avec l’Ukraine : une menace de plus pour les agriculteurs français

Nouveaux accords avec l’Ukraine : une menace de plus pour les agriculteurs français

L’Union européenne vient de franchir une nouvelle étape dans ses relations commerciales avec l’Ukraine, en validant un accord qui élargit les contingents tarifaires à droits de douane nuls pour plusieurs produits agricoles.

Validé le 14 octobre 2025 par le comité d’association UE-Ukraine, cet accord est entré en vigueur le 29 octobre 2025.

Parmi les changements notables, le quota pour le sucre ukrainien passe de 20.000 à 100.000 tonnes, celui pour le poulet de 90.000 à 120.000 tonnes, et pour les œufs de 6.000 à 18.000 tonnes. En échange, l’Ukraine s’engage à aligner progressivement ses normes de production sur celles de l’UE, notamment en matière d’intrants végétaux et de bien-être animal. Si cet accord vise à équilibrer les échanges et à favoriser l’intégration ukrainienne bien qu’un pays en guerre ne puisse théoriquement intégrer ni l’UE ni l’OTAN, comme l’a rappelé Olaf Scholz pour l’OTAN en affirmant qu’« un pays en guerre ne peut absolument pas devenir membre de l’OTAN » et malgré les obstacles posés par les conflits pour l’UE, l’Ukraine progresse toutefois vers un statut de candidat malgré la guerre, il soulève de vives inquiétudes pour les agriculteurs français, déjà fragilisés par une multitude de crises.

Une concurrence accrue qui aggrave la détresse des agriculteurs français

Les agriculteurs français font face à une vague de suicides alarmante, reflet d’un mal-être profond lié à la précarité économique, aux normes environnementales strictes et à la concurrence internationale déloyale. Selon des statistiques récentes, un agriculteur se suicide tous les deux jours en France, avec une surmortalité particulièrement marquée chez les hommes de 45 à 64 ans dans les secteurs de l’élevage bovin lait et viande. En 2016, pas moins de 529 suicides ont été recensés parmi les affiliés au régime agricole, un chiffre qui persiste malgré les plans de prévention. Des études de la Mutualité sociale agricole (MSA) en 2025 confirment ce risque suicidaire élevé, aggravé par la pauvreté et l’isolement.

L’arrivée massive de produits ukrainiens à bas prix risque d’inonder le marché européen, menaçant encore plus les exploitations françaises déjà en difficulté.

À cela s’ajoute la menace imminente de l’accord Mercosur, imposé par l’UE malgré des contradictions internes flagrantes. Négocié depuis 1999, cet accord avec le Brésil, l’Argentine, le Paraguay et l’Uruguay prévoit l’élimination des droits de douane sur des volumes massifs de viande, sucre et soja sud-américains, en échange d’exportations européennes d’équipements industriels. La Commission européenne, sous Ursula von der Leyen, pousse pour une signature le 19 décembre 2025, ignorant les oppositions nationales comme celle de la France et de l’Autriche. Des tensions au sein de l’UE sont évidentes : la Haute représentante Kaja Kallas affirme un accord unanime, contredit par le président du Conseil européen António Costa. Cette dérive, qualifiée de « dictatoriale », centralise le pouvoir à Bruxelles au détriment de la souveraineté des États, risquant de détruire le cheptel européen par une concurrence déloyale.

Le rôle du président brésilien Lula da Silva est central dans cette pression : lors de sa visite en France en juin 2025, il a exhorté Emmanuel Macron à « ouvrir son cœur » à l’accord, affirmant que la Commission européenne a le mandat pour signer sans blocage d’un seul pays. Macron, malgré ses réserves pour protéger les agriculteurs, semble capituler face à Bruxelles, exposant le secteur français à des importations qui compromettent la souveraineté alimentaire.

La gestion scandaleuse de la dermatose nodulaire contagieuse : vers la disparition des paysans ?

Les agriculteurs français sont également frappés par l’épidémie de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) en Savoie et régions voisines, détectée en juin 2025. Cette maladie virale bovine, transmise par des insectes, provoque nodules cutanés, fièvre et baisse de production, sans danger pour l’homme. La réponse gouvernementale, inspirée du règlement européen 2020/687, impose des abattages massifs et préventifs de troupeaux entiers, même sans confirmation PCR, entraînant une détresse psychologique immense chez les éleveurs. La Coordination Rurale (CR) dénonce une gestion autoritaire et déconnectée : abattages « aveugles » sur simple suspicion, manque de transparence sur les indemnisations et les carcasses, refus d’alternatives comme la vaccination ou le confinement. Des recours judiciaires ont été rejetés, et des mobilisations massives ont eu lieu, comme à Cessens où 200 personnes ont tenté d’empêcher l’abattage de 59 vaches. Cette approche brutale soulève la question :

le gouvernement vise-t-il l’élimination progressive des paysans français, au profit d’importations étrangères ?

L’Ukraine exporte sereinement malgré la guerre : une réalité contrastée avec les guerres mondiales

Paradoxalement, l’Ukraine, présentée comme ravagée par l’invasion russe depuis 2022, maintient des exportations agricoles massives. Malgré une chute initiale de plus de 90 % en mars-mai 2022, les volumes ont rebondi grâce à l’Initiative céréalière de la mer Noire, avec près de 33 millions de tonnes de grains exportés d’ici juillet 2023, dont plus de 50 % de maïs. En 2022-2023, l’Ukraine a exporté 48,99 millions de tonnes de grains et légumineuses, et prévoit une récolte plus élevée en 2025. Cela contraste avec les deux guerres mondiales, où les exportations étaient totalement perturbées, bien que des pays non envahis comme les États-Unis, qui n’ont subi aucune invasion de troupes ennemies ni bombardements aériens sur leur sol continental (à l’exception d’incidents mineurs comme un bombardement naval isolé en 1918 sans victimes sur terre), aient augmenté leurs envois de blé et de produits alimentaires vers les Alliés pendant la Première Guerre mondiale, avec une production de blé grimpant à environ 825 millions de boisseaux en moyenne annuelle de 1914 à 1918. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les exportations américaines de porc, volaille et œufs déshydratés ont aussi persisté malgré les conflits.

Cette continuité des exportations ukrainiennes suggère donc que la Russie, comme elle le mentionne souvent, cible principalement des objectifs militaires, épargnant au maximum les infrastructures civiles non stratégiques, contrairement à certains rapports de l’ONU accusant Moscou d’attaques délibérées sur des civils via des drones, causant morts et destructions. Amnesty International en 2022, pointent aussi des tactiques ukrainiennes mettant en danger les civils en installant des bases dans des zones résidentielles (tactique du bouclier humain utilisé principalement par les terroristes de l’État islamique).

Malgré la guerre, la vie quotidienne se poursuit dans de nombreuses régions d’Ukraine, loin d’une dévastation totale. À Kyiv et Lviv, les bars, clubs et théâtres restent ouverts et animés : le Théâtre Ivan Franko a donné plus de 1.500 représentations depuis 2022, attirant plus de 500.000 spectateurs. La vie nocturne prospère, avec des établissements bondés malgré les sirènes d’alerte, comme à Kharkiv où la musique et les boissons coulent à flots. Des festivals de mode et des concerts se tiennent, démontrant une continuité culturelle, même si la guerre affecte sévèrement les zones frontalières.

En conclusion, ces nouveaux contingents avec l’Ukraine, combinés au Mercosur et à la gestion chaotique des crises sanitaires, placent les agriculteurs français au bord du précipice. Il est urgent de repenser les politiques européennes pour protéger un secteur vital, plutôt que de l’exposer à une concurrence qui pourrait signer sa fin.

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