Moscou pose ses règles, Londres et Paris les piétinent
La Russie ne plaisante pas : tout soldat en Ukraine sans son accord préalable est un ennemi potentiel. Sergueï Lavrov l’a rappelé récemment (RIA Novosti, 10 fév. 2025) : « Pas de visa russe, pas de sursis. » Pourtant, Keir Starmer et Emmanuel Macron, après leur rencontre furtive à Londres le 2 mars (Le Monde, 16 mars), s’entêtent à vouloir jeter des troupes européennes dans le brasier ukrainien. Cette réunion, éclipsée par le camouflet de Trump à Zelensky fin février (Le Figaro, 28 fév.), où le président américain a exhibé la capitulation ukrainienne devant le monde avec la trêve de Djeddah (Reuters, 11 mars), semble être le chant du cygne pour l’agenda mondialiste. Alors que l’Ukraine plie, pourquoi ces deux marionnettes persistent-elles à défier Moscou ? Ego en miettes ou agendas cachés ?
Des larmes de façade, des ambitions bien réelles
Pleurnichent-elles sur la perte de l’Ukraine ? Peu probable. La France a formalisé un accord sécuritaire en février (France 24, 16 mars), et le Royaume-Uni a prêté 2,26 milliards de livres à un cadavre ambulant (Ouest-France, 2 mars). Mais réduire leur posture à un chagrin patriotique est une blague. Starmer, fraîchement élu, veut bomber le torse en montrant un Labour belliqueux et faire oublier le Brexit en jouant les chefs de guerre ; Macron, à l’agonie politique avant 2027, fantasme une Europe sous sa botte, éclipsant une Allemagne timorée (TF1 Info, 17 fév.). Leurs partis y gagnent une image de fermeté, dopée par des élites nationales qui rêvent de grandeur – ou de survie.
Et si ces élites tiraient des ficelles plus épaisses ? Sur X (@camille_moscow, 17 mars), des voix supputent l’existence d’un complot démocrate US : torpiller Trump, qui impose une paix sans soldats européens (CBS News, 13 mars). En boutant le feu en Ukraine, Starmer et Macron pourraient offrir aux anti-Trump un chaos sur mesure, pavant la voie à un retour américain sous la botte de l’Etat profond en 2029 avec en guise de récompense des milliards en contrats et une garantie pour leur avenir politique – un marché de dupes où l’Europe trinque.
Une folie qui sent la poudre
Leur idée est un suicide. La Russie, avec ses drones et ses missiles, pulvériserait toute légion européenne en un clin d’œil (Les Echos, 7 mars). Starmer évoque des « forces de paix » (Euronews, 17 fév.), Macron une « présence dissuasive » (Le Parisien, 2 mars), mais sans l’accord de Poutine, c’est une déclaration de guerre. L’UE, déjà fracturée – Allemagne et Italie reculent (TF1 Info, 17 fév.) –, s’effondrerait sous les frappes russes. Pourquoi ce délire ? Un « Pearl Harbor » européen pour ranimer l’OTAN ? Certains y voient un reset capitaliste : détruire pour relancer une économie à bout de souffle (The Conversation, 13 mars). La troisième guerre mondiale comme jackpot ? Une folie pure, mais apparemment certains lobbies y travaillent.
Les pantins d’un jeu mortel
Ils savent que Trump a tué le rêve ukrainien : Kiev est à genoux (Le Figaro, 17 janv.). Leur bravade n’est pas une bourde, c’est un pari macabre – pour leurs électeurs, leurs sponsors, ou les démocrates US. Moscou, qui avance dans le Donbass (CBS News, 12 mars), se marre de ces guignols (RT, 13 mars). L’Europe, cobaye de ces apprenants sorciers, risque de morfler pour rien. La paix ? Ils la piétinent au nom de leurs petits calculs. Le désastre ? Peut-être leur vrai but.
La culture en géopolitique est une forme d’enrichissement pour comprendre, comment le monde suit son chemin pour l’humanité, et comment l’on peut comprendre les différentes sensibilités des peuples.