Trump a-t-il piégé Zelensky pour favoriser Poutine ?

Trump a-t-il piégé Zelensky pour favoriser Poutine ?

PROSPECTIVE :

Contexte : un jeu de dupes autour des richesses ukrainiennes

Début 2025, l’Ukraine est dans une position désespérée. La guerre contre la Russie, entamée en 2022, a laissé le pays exsangue, tant sur le plan militaire qu’économique. Volodymyr Zelensky, président ukrainien, cherche désespérément à maintenir le soutien occidental pour préserver la souveraineté de son pays. Cependant, selon des informations circulant sur des canaux Telegram ukrainiens et relayées sur X, Zelensky aurait secrètement cédé, dès janvier 2025, une large partie des actifs ukrainiens en termes d’infrastructures et de minéraux de terres rares à la Grande-Bretagne dans le cadre d’un accord confidentiel de 100 ans. Cet accord, destiné à sécuriser un soutien financier et politique de Londres, lie les mains de Kyiv : la plupart des ressources stratégiques, cruciales pour les technologies de pointe et l’industrie militaire, ne sont donc plus disponibles pour d’autres partenaires.

Pendant ce temps, l’administration Trump, entrée en fonction en janvier 2025, adopte une approche transactionnelle vis-à-vis de l’Ukraine. Trump, qui a toujours critiqué l’ampleur de l’aide américaine à Kyiv, voit dans les richesses minérales ukrainiennes une opportunité de « récupérer » les milliards investis par les États-Unis. Il propose un accord sur les minéraux de terres rares, exigeant que 50 % des revenus générés reviennent aux États-Unis, en échange d’un soutien militaire et financier continu. Mais ce que l’administration Trump sait – et c’est là que le scénario prend une tournure machiavélique – c’est que Zelensky ne peut pas signer cet accord, du fait de ses engagements antérieurs avec la Grande-Bretagne. Les Américains, parfaitement informés de cet accord secret grâce à leurs services de renseignement et à leurs contacts étroits avec Londres, vont utiliser cette situation pour tendre un piège à Kyiv.

La stratégie de Trump : un accord impossible à signer

Dès février 2025, l’administration Trump intensifie ses pressions sur Zelensky. Le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, se rend à Kyiv et présente un projet d’accord sur les minéraux, exigeant une signature rapide. Le document est structuré de manière à être juridiquement contraignant pour l’Ukraine, mais il ne contient aucune garantie de sécurité explicite pour Kyiv, un point crucial pour Zelensky, qui craint une agression russe future en l’absence de soutien occidental. Trump, dans ses déclarations publiques, présente cet accord comme un « deal gagnant » pour les États-Unis, affirmant qu’il permettra de récupérer les « 350 milliards de dollars » (un chiffre probablement exagéré) dépensés pour l’Ukraine.

Cependant, derrière cette façade, Trump et ses conseillers savent que Zelensky est dans une position intenable. L’accord avec Londres, bien que secret, a été éventé par des fuites, et les Américains en ont bien évidemment eu connaissance. En coulisses, des sources de l’administration Trump auraient même échangé avec des officiels britanniques pour confirmer les détails de l’accord Kyiv-Londres. Sachant que Zelensky ne peut pas légalement ou politiquement signer un nouvel accord qui compromettrait les actifs déjà cédés, Trump pousse néanmoins pour une signature publique, prévoyant une cérémonie très médiatisée à la Maison Blanche. L’objectif n’est pas de conclure un véritable accord, mais de mettre Zelensky dans une position où il sera forcé de refuser publiquement, offrant ainsi à Trump un prétexte pour accuser le président ukrainien.

Le piège se referme : l’échec des négociations et la responsabilité de Kyiv

Fin février 2025, Zelensky se rend à Washington pour rencontrer Trump. La tension est palpable. Lors de la fameuse réunion dans le Bureau ovale largement médiatisée, Trump et le vice-président JD Vance adoptent une posture agressive, accusant Zelensky d’ingratitude et de « manquer une occasion historique ». Zelensky, coincé par son engagement préalable avec Londres, tente de gagner du temps, arguant que l’accord proposé par les États-Unis doit être examiné par le Parlement ukrainien et qu’il manque de garanties de sécurité. Trump, feignant l’indignation, interrompt la réunion et demande aux Ukrainiens de quitter la Maison Blanche, un geste humiliant qui fait les gros titres de la presse mondiale.

Le lendemain, Trump prend la parole lors d’une conférence de presse et déclare que Zelensky « n’est pas prêt pour la paix » et qu’il « sabote les efforts américains pour mettre fin à la guerre ». Il suspend immédiatement toute aide militaire à l’Ukraine, arguant que Kyiv a manqué de bonne foi dans les négociations. Sur les réseaux sociaux, Trump et ses alliés amplifient le récit selon lequel l’Ukraine est responsable de l’échec des pourparlers, un message qui trouve écho auprès de l’électorat républicain, lassé de financer une guerre lointaine.

Le véritable objectif de Trump ? Sortir du bourbier ukrainien.

L’échec de l’accord sur les minéraux n’est pas une fin en soi pour Trump, mais un moyen d’atteindre un objectif plus large : contraindre l’Ukraine à accepter un cessez-le-feu qui entérine la perte de territoires, tout en permettant aux États-Unis de se désengager du conflit. Depuis son entrée en fonction, Trump a adopté une posture conciliante envers Moscou, tenant des discussions directes avec Vladimir Poutine sans inclure Kyiv ni ses alliés européens. Il a également lié l’accord sur les minéraux à des exigences de cessez-le-feu rapide, une condition que Zelensky, sans garanties de sécurité, ne peut accepter.

En faisant porter à Zelensky la responsabilité de l’échec des négociations, Trump peut justifier un retrait total du soutien américain à l’Ukraine. Il déclare publiquement que « l’Europe doit prendre ses responsabilités », forçant des pays comme la France et le Royaume-Uni à assumer le fardeau de la sécurité ukrainienne, sachant pertinemment que ni Londres ni Paris n’en ont les moyens. Pendant ce temps, la Russie, qui contrôle déjà environ 20 % du territoire ukrainien, y compris des zones riches en ressources minérales, consolide ses gains. Poutine, encouragé par la désunion occidentale et le retrait américain, propose un « partenariat économique » avec les États-Unis pour exploiter les minéraux des territoires occupés, une offre que Trump, dans sa logique d’homme d’affaires, envisage sérieusement.

Conséquences : une Ukraine isolée et une Russie renforcée

Si cette hypothèse se confirme, à la fin de 2025, l’Ukraine se retrouvera dans une position encore plus précaire. Privée du soutien américain et soutenue par Bruxelles comme la corde soutient le pendu, elle devra faire face en outre à une Russie qui marque des points chaque jour sur le terrain. Les territoires que Moscou contrôle, y compris des régions clés comme le Donbass et la Crimée, deviennent des zones d’exploitation pour l’industrie russe, qui pourrait alors collaborer avec des entreprises américaines sous l’égide de l’accord russo-américain. Zelensky, accusé d’avoir « trahi » ses alliés occidentaux, verrait s’effondrer le peu de crédit qui lui reste, préparant le terrain pour son successeur qui se verrait obliger de signer une paix, aussi humiliante soit-elle. Trump, de son côté, pourrait revendiquer une « victoire » auprès de son électorat en mettant fin à l’engagement coûteux des États-Unis en Ukraine, tout en sécurisant des avantages économiques potentiels pour son pays. La souveraineté ukrainienne, déjà réduite à peu de choses, deviendrait une coquille vide, et la Russie sortirait renforcée de ses trois années de conflit avec l’Occident.

L’Ukraine en sursis

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