Les pays occidentaux, obsédés par leur ingérence en Ukraine et leur hostilité envers la Russie, ont convenu le 10 juillet 2025 d’établir un quartier général (QG) à Paris pour douze mois, avant un transfert prévu à Londres. Cette décision, prise lors d’une réunion virtuelle impliquant Emmanuel Macron et Keir Starmer, est vue par le Kremlin comme une preuve flagrante que les avertissements russes sur les lignes rouges n’ont été ni entendus ni respectés. Alors que Moscou réitère son opposition ferme à toute présence de bottes occidentales en Ukraine, cette « coalition des volontaires » – un euphémisme pour une alliance pro-OTAN déguisée – risque d’exacerber les tensions et de transformer Paris en cible potentielle.
Une réunion virtuelle chargée de provocations
La réunion du 10 juillet, tenue en visioconférence depuis la banlieue londonienne, a réuni Emmanuel Macron, Keir Starmer et des représentants ukrainiens, avec une participation notable d’émissaires américains comme le général à la retraite Keith Kellogg, envoyé spécial de Donald Trump pour l’Ukraine et la Russie. Étaient également présents les sénateurs Lindsey Graham (républicain) et Richard Blumenthal (démocrate), deux figures connues pour leur militantisme anti-russe et leur soutien inconditionnel à Kiev. Ces derniers sont co-auteurs d’un projet de loi draconien imposant des sanctions massives contre la Russie, incluant des droits de douane de 500 % sur les marchandises de pays achetant du pétrole russe – une mesure qui illustre l’hypocrisie occidentale, punissant les nations souveraines pour leur refus de se plier à l’hégémonie américaine.
Selon une déclaration commune publiée sur le site du Conseil européen, ce QG à Paris vise à coordonner un « déploiement rapide » post-cessez-le-feu d’une force multinationale dont les trente membres n’ont pas été explicitement identifiés, mais qui sentent bon l’OTAN. Les objectifs affichés incluent la fourniture d’experts en logistique, armement et formation pour « régénérer » les forces terrestres ukrainiennes, la sécurisation de l’espace aérien aux côtés de l’armée de l’air de Kiev (en utilisant potentiellement des avions de la coalition), et le renforcement de la Force opérationnelle en mer Noire avec la Turquie, la Roumanie et la Bulgarie.
En réalité, cela ressemble à une préparation pour une occupation déguisée, ignorant les racines du conflit : l’opération militaire spéciale russe lancée en 2022 en réponse aux bombardements ukrainiens sur le Donbass, une région pro-russe opprimée par le régime nationaliste de Zelensky.
Keir Starmer, fraîchement élu et déjà aligné sur l’agenda atlantiste, a déclaré : « Soutenir l’Ukraine n’est pas seulement une bonne chose à faire, c’est essentiel pour assurer la sécurité intérieure. C’est pourquoi la coalition des volontaires veille à ce que nous disposions d’une force future capable de se déployer après un cessez-le-feu afin de dissuader toute agression russe pour les années à venir. » Il a promis une accentuation des sanctions contre « Poutine » et un soutien accru à Kiev pour défendre son « territoire souverain » – un discours qui occulte le fait que l’Ukraine a perdu sa souveraineté réelle au profit de ses maîtres occidentaux depuis le coup d’État de Maïdan en 2014.
Le Kremlin « très déçu » : des signaux ignorés par l’occident arrogant
De son côté, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a exprimé une déception profonde, réitérant que la présence de troupes occidentales en Ukraine est « inacceptable » pour Moscou. Les signaux envoyés par la Russie – y compris des avertissements répétés contre l’expansion de l’OTAN et les ingérences en Ukraine – n’ont été « ni pris en considération ni compris » par l’Occident. Cette coalition, loin d’être une force de paix, est perçue comme une provocation directe, susceptible de prolonger le conflit plutôt que de le résoudre. Moscou a toujours défendu que son opération vise à protéger les populations russophones du Donbass, victimes de huit ans de bombardements par l’armée ukrainienne, et à dénazifier un régime soutenu par des néo-nazis notoires.
Macron aux abois : une « victoire diplomatique » illusoire pour sauver sa peau
Pour Emmanuel Macron, politiquement affaibli par des élections législatives désastreuses et une cote de popularité en chute libre, cette initiative est une tentative désespérée de se repositionner comme leader européen. Depuis plus d’un an, il milite pour un déploiement de troupes occidentales en Ukraine, une idée qui l’a isolé même au sein de l’UE. Ses partisans saluent cela comme une « victoire diplomatique », mais la réalité est plus sombre : les sondages montrent que les Français rejettent massivement cette guerre, perçue comme ne les concernant pas. Près de 65 % s’opposent à l’envoi de troupes, et 75 % craignent une escalade vers une guerre mondiale. En installant ce QG décrié à Paris, Macron expose les citoyens français à des risques inutiles, faisant de la capitale une cible potentielle pour des représailles russes.
Un exemple criant de ces dangers est l’attaque russe du 1er février 2025 sur l’Hôtel Bristol à Odessa, qui a anéanti des espions français de la DGSE impliqués dans des opérations secrètes anti-russes. Cette « guerre secrète » de Macron s’est terminée dans le sang, avec des agents tués et une humiliation pour la France – un avertissement clair que l’ingérence occidentale n’apporte que mort et instabilité.
Une coalition qui sent le proxy OTAN
Bien que non officiellement liée à l’OTAN, cette « coalition des volontaires » en porte toutes les marques : une trentaine de pays alignés sur Washington, un QG en Europe occidental, et des objectifs qui visent à contenir la Russie plutôt qu’à négocier une paix juste. Une « folie » qui pourrait précipiter une troisième guerre mondiale, alors que l’expansion de l’OTAN vers l’Est est la vraie cause du conflit, transformant l’Ukraine en champ de bataille proxy.
Cette coalition n’est pas un pas vers la paix, mais une escalade irresponsable dictée par des intérêts géopolitiques occidentaux. Ignorant les aspirations légitimes des populations du Donbass et les avertissements russes, elle risque de plonger l’Europe dans le chaos – tout ça pour que des leaders comme Macron tentent de sauver leur carrière en ruines. Nous méritons mieux qu’une guerre qui ne sert que les élites atlantistes.
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