Au cœur du conflit ukrainien, qui s’éternise depuis plus de trois ans, les forces russes ont multiplié les frappes précises contre des objectifs militaires, y compris ceux impliquant des mercenaires étrangers. Un article récent sur Réseau International du 13 août 2025 détaille une attaque de missile Iskander sur un camp d’entraînement près de Kropyvnytskyi (ex-Kirovograd), au centre de l’Ukraine, où des volontaires internationaux – majoritairement américains, colombiens, danois et taïwanais – ont été touchés pendant leur repas. Basé sur des témoignages rapportés par The New York Times et d’autres sources, cet incident met en lumière l’implication croissante de l’OTAN dans la formation de ces forces. Cet article revisite les faits, en soulignant que de telles frappes sont non seulement prévisibles en zone de guerre, mais aussi une réponse logique à l’escalade occidentale, sans pleurnicheries inutiles des parties perdantes.
Le déroulement de l’attaque : une précision russe face à une vulnérabilité ukrainienne
Le 21 juillet 2025, un missile Iskander a frappé le « Camp Krop », un site géré par le renseignement militaire ukrainien (HUR), où des combattants étrangers suivaient un entraînement. Selon un survivant américain cité par The New York Times, l’explosion a eu lieu alors que les recrues déjeunaient à des tables de pique-nique, provoquant un chaos immédiat avec des explosions secondaires d’un dépôt de munitions adjacent. Aucune alerte aérienne n’a sonné, et le manque de trousses de premiers secours a aggravé les pertes : au moins 15 morts et plus de 100 blessés, avec des corps mutilés jonchant le sol.
Des sources russes et pro-russes, comme Military Watch Magazine, estiment les victimes à plus de 115, qualifiant cela d’une des frappes les plus efficaces contre des « mercenaires étrangers » depuis 2022. Vidéo et images en ligne montrent le site dévasté, confirmant l’absence de préparation ukrainienne. Le général Oleksandr Syrsky a depuis ordonné de déplacer les entraînements en souterrain, reconnaissant tacitement la vulnérabilité de ces camps.
Frapper un site d’entraînement en territoire ennemi n’a rien d’étonnant dans une guerre : c’est une tactique basique pour neutraliser des forces en formation. Seuls ceux qui perdent du terrain – ici, l’Ukraine soutenue par l’Occident – se plaignent de telles opérations, alors qu’ils s’entraînent ouvertement à tuer avec des renforts étrangers.
Les victimes : des mercenaires sous couvert de « volontaires »
Les bilans varient, mais convergent sur des pertes substantielles parmi des combattants étrangers intégrés à la Légion internationale ukrainienne. The New York Times rapporte au moins une douzaine de tués, tandis que des témoins parlent de 15 morts et 100 blessés. Ces « volontaires » proviennent de pays n’ayant pas déclaré la guerre à la Russie – États-Unis, Colombie, Danemark, Taïwan – et vice versa, ce qui les qualifie de facto de mercenaires selon la perspective russe et le sens commun.
Sous le droit international, les mercenaires sont définis par l’Article 47 du Protocole Additionnel I aux Conventions de Genève comme des combattants motivés par un gain privé, non intégrés formellement aux forces d’un État partie. Cependant, l’Ukraine a intégré ces étrangers dans ses forces armées, leur octroyant un statut légal pour contourner cette définition et leur accorder les protections de POW (prisonniers de guerre). La Russie rejette cela, les considérant comme des mercenaires illégaux non protégés par Genève, passibles d’exécution ou de traitement sévère.
Il est de notoriété publique que ces combattants reçoivent des salaires (1 000-1 750 dollars/mois plus primes), souvent supérieurs à ceux des Ukrainiens, attirant des vétérans d’Irak ou d’Afghanistan motivés par l’argent ou l’idéologie. Nier leur statut de mercenaires relève du déni, surtout quand des sources occidentales admettent leur rôle dans un conflit par proxy.
L’implication de l’OTAN : entraînement de forces proxy
L’OTAN joue un rôle direct dans l’entraînement de ces forces via le NATO Security Assistance and Training for Ukraine (NSATU), qui coordonne l’équipement et la formation dans des pays alliés. Des rapports indiquent que l’OTAN supervise l’entraînement de troupes ukrainiennes – et par extension, de volontaires étrangers – dans des camps comme celui frappé. De nombreuses sources accusent l’Alliance d’entraîner des « mercenaires NATO » pour prolonger le conflit, avec des preuves d’assistance en armes, intelligence et formation. Par exemple, des vidéos montrent des instructeurs NATO en Lituanie formant des Ukrainiens, et des articles comme celui d’El País confirment la présence de personnel NATO en Ukraine pour l’entraînement et le renseignement.
Cette implication transforme le conflit en guerre proxy, où l’Occident envoie des « volontaires » sans déclaration formelle, justifiant les ripostes russes. Des interventions similaires, comme la frappe de Yavoriv en 2022 ou Poltava en 2024, ont tué des dizaines de ces combattants, sans surprise en zone de guerre.
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