En pleine saison automnale 2025, la France est secouée par un nouveau scandale sanitaire qui met en lumière les liens incestueux entre les autorités publiques et l’industrie pharmaceutique.
Révélée par Le Canard Enchaîné dans son édition du 15 octobre 2025, l’affaire Efluelda accuse la Haute Autorité de Santé (HAS) d’avoir manipulé un rapport scientifique pour justifier le remboursement intégral d’un vaccin antigrippal développé par Sanofi, malgré son manque d’efficacité prouvée par rapport aux alternatives moins coûteuses.
Cette falsification présumée, orchestrée sous pression de l’Élysée, soulève des questions graves sur la corruption au sein des institutions sanitaires françaises. Alors que la campagne de vaccination contre la grippe et le Covid-19 bat son plein, avec des incitations agressives à se faire piquer « une dose dans chaque bras » , le gouvernement semble préparer le terrain pour imposer ces injections aux soignants, rappelant les heures sombres de la « fausse pandémie » de Covid. Pendant ce temps, aux États-Unis, des avancées sous l’impulsion de Robert F. Kennedy Jr. (RFK Jr.) montrent qu’une autre voie est possible, avec des poursuites contre les acteurs corrompus de Big Pharma. Analyse critique d’une affaire qui illustre comment les intérêts privés l’emportent sur la protection des patients.
L’affaire Efluelda : une manipulation au service des profits de Sanofi
Au cœur du scandale se trouve Efluelda, un vaccin antigrippal à haute dose destiné aux personnes âgées de 65 ans et plus, ainsi qu’aux immunodéprimés. Selon les allégations du Canard Enchaîné, la HAS aurait « caviardé » – c’est-à-dire censuré ou altéré – un rapport d’expertise pour transformer une évaluation neutre en recommandation favorable, permettant un remboursement à 100 % par la Sécurité sociale. Initialement jugé sans « progrès » notable en 2020, ce vaccin coûte deux fois plus cher (23,97 €) que les versions standards, sans démontrer une supériorité claire en termes d’efficacité. Des études cliniques montrent une réduction modeste des hospitalisations (11,2 %), mais rien qui justifie un tel surcoût pour les contribuables.
Les motivations ? Favoriser Sanofi, géant français du médicament, pour « soigner ses bénéfices », avec des liens personnels suspectés entre l’Élysée et les dirigeants de l’entreprise – comme Frédéric Oudéa ou Serge Weinberg, qui a aidé Emmanuel Macron dans sa carrière chez Rothschild. Un nouveau président de la HAS, « parachuté » par Macron, aurait supervisé ces modifications, ignorant les objections des experts internes. Ce n’est pas la première fois que Sanofi exerce des pressions : en 2024, le vaccin avait été retiré du marché suite à un désaccord sur les prix, avant de revenir en force en 2025.
Cette affaire n’est qu’un symptôme d’un système où Big Pharma dicte les règles, au détriment de la transparence et de la santé publique.
Où est la vigilance des autorités ? Absente, quand les intérêts économiques priment.
La nomination controversée de Stéphanie Rist : une ministre aux ordres de big pharma ?
Ce scandale éclate peu après la nomination de Stéphanie Rist au poste de ministre de la Santé, des Familles, de l’Autonomie et des Personnes handicapées, le 12 octobre 2025, dans le cadre du gouvernement Lecornu II. Rhumatologue de formation et députée Renaissance du Loiret depuis 2017, Rist est une fidèle du macronisme, ayant rapporté la loi sur le « Ségur de la Santé » en 2021. Mais son passé est entaché de conflits d’intérêts flagrants : entre 2012 et 2017, elle a déclaré 309 liens avec des laboratoires pharmaceutiques, pour un total de 40.196 euros, incluant des défraiements pour congrès, invitations et interventions rémunérées. Qualifiée de « championne des liens avec les labos » par l’enquête « PharmaPapers » de 2018, elle incarne l’infiltration de Big Pharma dans la sphère politique.
Bien qu’elle affirme avoir rompu ces collaborations depuis son élection, ces liens antérieurs – courants en rhumatologie via essais cliniques et partenariats – soulèvent des doutes sur son impartialité. Sa déclaration d’intérêts à la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique (HATVP), mise à jour en septembre 2024, ne mentionne plus de participations directes, mais masque les influences passées. Dans un contexte d’instabilité gouvernementale, avec des remaniements incessants et des menaces de censure, cette nomination apparaît comme un choix imprudent, priorisant la loyauté partisane sur l’intérêt public. Comment une ministre aux liens si étroits peut-elle réguler efficacement une industrie qui la courtisait autrefois ? C’est une recette pour plus de scandales, au moment où la confiance dans les institutions sanitaires est au plus bas.
La campagne agressive de la sécurité sociale : « une piqûre dans chaque bras » pour booster les ventes
Parallèlement, la Sécurité sociale française mène une campagne de vaccination intensive contre la grippe et le Covid-19, lancée le 14 octobre 2025. Visant plus de 19 millions de personnes à risque, elle encourage explicitement la double injection simultanée : « deux vaccins, deux injections, une dans chaque bras, un seul rendez-vous« . Cette approche, présentée comme « simplificatrice », cache une incitation agressive à consommer plus de doses, au profit de laboratoires comme Sanofi ou Pfizer (condamné 90 fois en 22 ans aux Etats-Unis et des amendes record de plusieurs milliards). Les autorités insistent sur la gratuité pour les groupes ciblés (c’est tout de même Nicolas qui paie), mais omettent de mentionner les doutes sur l’efficacité réelle, surtout pour des vaccins comme Efluelda.
Cette campagne s’inscrit dans une stratégie de normalisation des injections multiples, sans débat public sur les effets secondaires potentiels ou l’utilité pour une population en bonne santé. C’est une machine à profits pour Big Pharma, financée par les contribuables, qui renforce la dépendance à des produits pharmaceutiques plutôt que de promouvoir une santé préventive naturelle.
Vers une obligation pour les soignants : retour aux méthodes coercitives du covid
Pire encore, le gouvernement semble préparer le terrain pour rendre ces vaccinations obligatoires pour les soignants, comme lors de la « fausse pandémie » de Covid-19, où l’obligation vaccinale avait entraîné des suspensions massives et une crise du personnel hospitalier.
La HAS a été saisie pour se prononcer sur l’obligation vaccinale contre la grippe pour les professionnels de santé d’ici 2026, suite à une suspension en 2006.
Actuellement, seuls 21 % des soignants en EHPAD sont vaccinés contre la grippe, un taux jugé insuffisant par les autorités.
Cette mesure coercitive, si adoptée, rappellerait les excès du passé : obligation sous peine de suspension, sans égard pour la liberté individuelle ou les données scientifiques contestées. Big Pharma et la contrainte sont encore à la manœuvre, avec des rumeurs persistantes d’un retour du passe sanitaire pour imposer une « vaccination généralisée ». Bien qu’aucun plan officiel n’ait été annoncé en 2025, les débats sur des « évolutions » du programme sanitaire et des mesures d’urgence font craindre une résurgence de ces outils autoritaires, surtout dans un contexte de budget de la Sécu sous tension. Est-ce la porte ouverte à une surveillance accrue, au nom d’une « protection » qui profite surtout aux actionnaires ?
Aux États-Unis, RFK jr. ouvre la voie à une véritable protection des patients
En contraste saisissant, les États-Unis avancent vers une réforme radicale sous l’impulsion de Robert Francis Kennedy Jr., nommé secrétaire à la Santé et aux Services humains en 2025. Connu pour sa croisade contre la corruption de Big Pharma, il a promis de « nettoyer » les agences comme la FDA, accusées de conflits d’intérêts avec l’industrie. En mai 2025, il a menacé d’interdire aux scientifiques fédéraux de publier dans des journaux médicaux « corrompus » comme le New England Journal of Medicine ou The Lancet, qu’il accuse d’être sous influence pharmaceutique.
Des poursuites judiciaires ont été lancées contre des médecins corrompus, des agences de vigilance comme la FDA, et des géants pharmaceutiques pour fraudes et dissimulation d’effets secondaires.
RFK Jr. cible les alliances entre Big Pharma et les régulateurs, promouvant des alternatives indépendantes et une transparence accrue. Ces avancées montrent qu’il est possible de briser le joug de l’industrie, protégeant vraiment les patients plutôt que de les transformer en clients captifs. La France, engluée dans ses scandales, devrait s’en inspirer au lieu de persister dans une voie autoritaire et corrompue.
L’affaire Efluelda n’est pas un incident isolé, mais le révélateur d’un système où Big Pharma impose sa loi, avec la complicité d’un gouvernement affaibli. Face à ces dérives, la résistance citoyenne et la désobéissance s’imposent pour défendre une santé libre et transparente.
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