Une proposition de loi suspecte qui relance le débat vaccinal
Dans un timing suspect, alors que l’été 2025 bat son plein et que les Français aspirent à un répit, une proposition de loi déposée le 11 juillet par des députés de la majorité présidentielle vise à rendre obligatoire la vaccination contre la grippe pour les soignants. Portée par Agnès Firmin Le Bodo, ancienne ministre de la Santé aux liens controversés avec l’industrie pharmaceutique, cette mesure relance un débat explosif sur les obligations vaccinales. Mais au-delà des arguments officiels – un faible taux de vaccination chez les professionnels de santé (entre 22 et 26 % en 2022 selon l’Académie nationale de médecine) et les risques d’infections nosocomiales – cette initiative sent le déjà-vu. Elle évoque irrésistiblement le fiasco de la gestion vaccinale du COVID-19, où les mensonges d’État et les profits astronomiques de Big Pharma ont enrichi une poignée de multinationales au détriment de la confiance publique et de la santé réelle des citoyens.
Les détails de la mesure : une obligation ciblée, mais potentiellement étendue
La proposition de loi n° 1722, disponible sur le site de l’Assemblée nationale, modifie simplement l’article L. 3111-4 du Code de la santé publique pour ajouter la grippe à la liste des vaccins obligatoires pour les soignants. Ses promoteurs invoquent une urgence sanitaire : la grippe tuerait chaque année des milliers de personnes vulnérables dans les hôpitaux, et une vaccination massive des professionnels pourrait prévenir cela. La Fédération hospitalière de France (FHF) appuie cette idée depuis mai 2025, plaidant pour une extension de l’obligation vaccinale déjà en vigueur pour d’autres maladies comme la diphtérie ou le tétanos. Pourtant, cette mesure arrive alors que le calendrier vaccinal 2025, publié par le ministère de la Santé en avril, intègre déjà de nouvelles obligations comme les vaccins contre les méningocoques ACWY et B pour les nourrissons, sans mentionner une extension à la grippe pour adultes. Pourquoi maintenant ? Les critiques y voient une manœuvre pour tester l’opinion avant une généralisation, peut-être couplée à une remise en selle des vaccins COVID-19, dont la campagne a été prolongée jusqu’en février 2025.
Les échos du fiasco covid-19 : suspensions massives et crise hospitalière
Mais creusons plus profond : cette proposition n’est pas innocente. Elle ravive le traumatisme de 2021, lorsque plus de 3.000 soignants ont été suspendus pour refus de vaccination contre le COVID-19, aggravant la crise hospitalière déjà explosive. À l’époque, on nous promettait une « sortie de crise » grâce à des vaccins miracles, efficaces à 95 % contre les transmissions – un mensonge flagrant révélé par des études ultérieures montrant une efficacité bien moindre contre les variants.
Big Pharma, avec Pfizer et Moderna en tête, a surfé sur cette hystérie collective pour engranger des profits indécents : 90 milliards de dollars en 2021-2022 rien que sur les vaccins et traitements COVID, selon un rapport de SOMO.
Pfizer seul a rapporté 3,5 milliards de dollars sur ses ventes de vaccins en quelques mois, tandis que les actionnaires et dirigeants se partageaient des bonus faramineux – plus de 1 million de dollars versés toutes les cinq minutes pendant la pandémie, d’après l’ONG People’s Medicines Alliance.
Les profits scandaleux de big pharma : opacité et manipulation
Ces enrichissements ne sont pas anodins : ils découlent d’une opacité totale. Des allégations récentes, examinées par un comité du Congrès américain en mai 2025, accusent Pfizer d’avoir retardé la publication de résultats positifs sur son vaccin jusqu’après l’élection présidentielle américaine de 2020, pour des raisons potentiellement politiques. En Europe, l’Agence européenne des médicaments (EMA) n’est pas exempte de soupçons d’indépendance compromise vis-à-vis de Big Pharma, comme le soulignent des audits et des critiques internes. Et que dire des inéquités vaccinales ? Amnesty International dénonce en 2022 que 70 % des doses de Moderna, Pfizer et BioNTech sont allées aux pays riches, laissant les nations pauvres dans le dénuement – un « échec humain » qui a contribué à une catastrophe des droits humains.
La méfiance croissante en France : mensonges et priorités déplacées
En France, ce fiasco se traduit par une méfiance croissante : la campagne grippe/COVID 2024-2025 a été prolongée deux fois, signe d’une adhésion faible du public, échaudé par les promesses non tenues. Des experts comme Christian Perronne, dans son livre Décidément, ils n’ont toujours rien compris !, accusent les autorités d’avoir cédé à Big Pharma, imposant des vaccins dont l’utilité réelle reste débattue, au profit d’une industrie qui priorise les actionnaires sur la recherche (Big Pharma a dépensé presque autant en dividendes qu’en R&D pendant la pandémie). ActionAid va plus loin : ces profits « immoraux » ont été réalisés sur des monopoles vaccinaux, avec des taux d’imposition bas pour les firmes comme Moderna et BioNaxy et Big Pharma.
Stopper la coercition avant une nouvelle crise de confiance
Cette proposition sur la grippe n’est-elle pas un cheval de Troie pour réhabiliter les obligations vaccinales généralisées ? La Haute Autorité de Santé (HAS) évalue déjà des vaccins comme Efluelda et Fluad pour les seniors, mais sans obligation pour l’instant.
Pourtant, des voix comme celles de la Fédération nationale des infirmiers (FNI) questionnent si c’est un vrai débat, soulignant que l’obligation vaccinale contre la grippe risque d’aggraver la pénurie de soignants, déjà exacerbée par les suspensions massives durant la crise du COVID-19.
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