Kennedy Jr. limoge les 17 membres du Comité sur les vaccins

Kennedy Jr. limoge les 17 membres du Comité sur les vaccins pour conflits d’intérêts

Le 9 juin 2025, Robert F. Kennedy Jr., secrétaire américain à la Santé et aux Services sociaux, a révoqué les 17 membres du Comité consultatif sur les pratiques de vaccination (ACIP), chargé de conseiller les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) sur les politiques vaccinales. Cette décision, motivée par des accusations de conflits d’intérêts avec l’industrie pharmaceutique, s’inscrit dans un contexte de méfiance publique exacerbée par les échecs de la gestion de la crise Covid-19 et les effets indésirables des vaccins. Kennedy Jr. a nommé huit nouveaux membres, tous des experts indépendants, pour promouvoir une science transparente. Cet article examine les faits, les motivations, les réactions et les implications de cette réforme, en s’appuyant sur des données officielles et des analyses récentes.

Contexte : une crise de confiance alimentée par la pandémie

La gestion de la pandémie de Covid-19 a profondément érodé la confiance dans les institutions sanitaires. Les incohérences dans les recommandations (par exemple, sur les masques ou les traitements comme l’hydroxychloroquine) et les restrictions économiques, qui ont entraîné la perte de 22 millions d’emplois aux États-Unis en 2020 (Bureau of Labor Statistics – voir ici), ont suscité un scepticisme généralisé. Les vaccins Covid-19, bien que déployés rapidement, ont été au cœur de préoccupations sur leur sécurité. En France, l’ANSM rapporte qu’au 24 novembre 2022, sur plus de 151 millions d’injections, 187.958 cas d’effets indésirables ont été déclarés, dont 25 % graves, incluant des signaux confirmés comme les myocardites/péricardites (Comirnaty, Spikevax) et les thromboses avec thrombopénie (Vaxzevria, Jcovden) (ANSM, 2022). Des signaux potentiels, comme les troubles menstruels ou les hépatites auto-immunes, restent en évaluation, et l’ANSM estime que seule 1 personne sur 10 déclare un effet indésirable, suggérant une sous-déclaration significative (FranceSoir, 13/01/2023).

Le retrait du vaccin Vaxzevria d’AstraZeneca du marché européen en mai 2024, après que le laboratoire a reconnu un lien possible avec des thromboses rares (Ellipsis Avocats, 16/05/2024), a amplifié ces inquiétudes. Alexandra Henrion-Caude, généticienne, souligne que ce retrait, bien que présenté comme commercial, intervient après des années de signalements d’effets graves, renforçant la perception d’une communication opaque des autorités sanitaires.

Robert F. Kennedy Jr., à travers son organisation Children’s Health Defense, a fait de la transparence une priorité. Sous le slogan « Make America Healthy Again » (MAHA) et le décret « Restaurer la science de référence » de l’administration Trump, il cherche à réformer les institutions pour répondre à cette défiance.

Les faits : révocation et nouvelles nominations

Le 9 juin 2025, Kennedy Jr. a révoqué les 17 membres de l’ACIP, accusés d’avoir des liens financiers avec l’industrie pharmaceutique. Cette mesure vise à briser l’influence de « Big Pharma » et à permettre de nouvelles nominations avant la fin des mandats prévus en 2028. Le 11 juin, huit nouveaux membres ont été nommés, tous décrits comme indépendants et engagés pour une science rigoureuse (FranceSoir, 12/06/2025). Ces membres sont :

  • Dr Jay Bhattacharya, professeur à Stanford, connu pour ses critiques des confinements via la « Déclaration de Great Barrington ».
  • Dr Harvey Risch, épidémiologiste à Yale, défenseur des traitements précoces du Covid-19.
  • Dr Jane Orient, directrice de l’Association of American Physicians and Surgeons, opposée aux mandats vaccinaux.
  • Dr Peter McCullough, cardiologue, critique des vaccins Covid-19 pour leurs effets secondaires.
  • Dr Aaron Kheriaty, psychiatre, opposé aux mandats vaccinaux pour des raisons éthiques.
  • Dr Marty Makary, chirurgien à Johns Hopkins, critique des politiques sanitaires excessives.
  • Dr Cody Meissner, pédiatre et spécialiste des maladies infectieuses, partisan d’une approche prudente des vaccins.
  • Dr Pierre Kory, pneumologue, défenseur de traitements comme l’ivermectine.

Kennedy Jr. a déclaré que ces experts soutiendront des recommandations vaccinales basées sur des essais cliniques rigoureux, notamment avec placebo, alignées sur les objectifs de MAHA.

Motivations : répondre à une crise de confiance

Kennedy Jr. soutient que la défiance envers les vaccins, exacerbée par la crise Covid-19, nécessite une réforme radicale. Ses arguments incluent :

  • Conflits d’intérêts : Des études passées (2000-2010) ont révélé des financements de laboratoires à des experts sanitaires, un problème que Kennedy estime persistant.
  • Effets indésirables : Les données de l’ANSM confirment des effets graves (myocardites, thromboses) et des signaux en évaluation (troubles menstruels, hépatites auto-immunes). Le retrait d’AstraZeneca, après la reconnaissance de thromboses rares (Ellipsis Avocats, 16/05/2024), renforce ces préoccupations.
  • Échecs de la gestion Covid-19 : Les mandats vaccinaux, perçus comme autoritaires, et la moindre efficacité de certains vaccins (par exemple, Janssen contre le variant Delta, ANSM rapport 6) ont alimenté la méfiance.
  • Baisse de la couverture vaccinale : La recrudescence de la rougeole (1 000 cas, trois décès en 2025 aux États-Unis) reflète un scepticisme croissant, attribué à un manque de transparence.

Kennedy Jr. rejette l’étiquette « antivax » et prône des vaccins plus sûrs, une science indépendante, et une santé publique axée sur la prévention.

Réactions : un débat polarisé

La réforme a suscité des réactions contrastées. Les partisans de Kennedy Jr. saluent une initiative audacieuse. Sur X, des utilisateurs célèbrent une « rupture avec Big Pharma », tandis que d’autres loue Kennedy pour répondre aux attentes des citoyens. La nomination d’experts comme Bhattacharya, Risch, McCullough et Kory, reconnus pour leur indépendance, renforce l’enthousiasme de ceux qui demandent une réévaluation des politiques sanitaires.

D’autres voix expriment des réserves. Paul Offit, ancien membre de l’ACIP, considère que les accusations de conflits d’intérêts manquent de preuves spécifiques et craint une perturbation des recommandations vaccinales. Tom Frieden, ex-directeur du CDC, met en garde contre les risques d’une baisse de la couverture vaccinale, dans un contexte d’épidémie de rougeole. Ces critiques passent souvent sous silence les échecs de la gestion Covid-19, qui ont légitimé les appels à la réforme.

Implications pour la santé publique

L’ACIP influence les politiques vaccinales des écoles, des assureurs et des professionnels de santé. Avec des membres comme Bhattacharya, Risch ou Kory, l’ACIP pourrait réviser les calendriers vaccinaux, exiger des études plus rigoureuses sur la sécurité des vaccins, ou explorer des traitements alternatifs, répondant aux préoccupations sur les effets indésirables. Les données de l’ANSM et le retrait d’AstraZeneca (Ellipsis Avocats) montrent que ces préoccupations sont fondées, justifiant une surveillance accrue. Kennedy Jr. a lancé un programme de recherche sur des « vaccins plus sûrs », aligné avec les attentes d’une partie de la population.

Cependant, la baisse de la couverture vaccinale reste un défi. La méfiance post-Covid, alimentée par des effets indésirables et des retraits comme celui d’AstraZeneca, exige une communication transparente pour éviter une hausse des maladies évitables. La crédibilité des nouveaux membres dépendra de leur capacité à produire des recommandations basées sur des données solides, tout en restant indépendants des pressions.

Une opportunité pour une science indépendante

La gestion chaotique de la crise Covid-19 – incohérences, impacts économiques, effets indésirables des vaccins – a créé un besoin urgent de réforme. La révocation de l’ACIP par Kennedy Jr., suivie de la nomination d’experts comme Bhattacharya, Risch, McCullough et Kory, offre une chance d’explorer des approches alternatives, comme le demandent de nombreux citoyens. En s’attaquant aux conflits d’intérêts et en prônant une science transparente, Kennedy Jr. répond à une défiance légitime, soutenue par des données renforcées. Le succès de cette réforme reposera sur la rigueur scientifique et la capacité à regagner la confiance publique.

En révoquant les 17 membres de l’ACIP et en nommant huit nouveaux experts, Robert F. Kennedy Jr. s’attaque à la crise de confiance née des échecs de la gestion Covid-19. Cette réforme vise à instaurer une science indépendante et transparente. Si elle suscite des espoirs parmi ceux qui réclament une rupture avec l’influence pharmaceutique, elle soulève aussi des questions sur son impact à long terme. L’avenir dira si cette approche renforcera la santé publique ou compliquera la lutte contre les maladies évitables.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

NOUS CONCERNANT
NOUS CONCERNANT
MultiPol 360
À l’heure où tout semble s’effondrer dans les sociétés humaines et où ceux qui prônaient un Nouvel Ordre Mondial unipolaire découvrent avec rage que la majorité des peuples du monde n’acceptent plus la dictature occidentale, notre équipe a décidé de vous présenter ce monde en mutation en analysant les faits principaux qui sont soit occultés soit manipulés par les médias aux ordres. Nous couvrons l’essentiel de l’actualité française et internationale sans que vous perdiez votre temps à chercher parmi les milliers d’informations qui nous sont proposées chaque jour. Aujourd’hui, ceux qui veulent s’informer pour approcher la vérité et résister à la désinformation du Système ont un nouvel outil à leur disposition : Il s’appelle MultiPol360. Nous sommes heureux de le mettre à votre disposition. Bienvenue dans le monde multipolaire de demain !

NOS CONSEILS DE LECTURE

Vous y trouverez des conseils de lecture qui vous aideront à mieux comprendre les enjeux de la géopolitique et des interactions qui gouvernent notre monde.

SITES AMIS