En 2025, l’Union européenne (UE) s’enfonce dans une dérive antidémocratique, où les scrutins populaires sont manipulés dès qu’ils menacent les intérêts des élites globalistes. Après l’annulation de l’élection présidentielle roumaine en décembre 2024, sous prétexte d’« ingérence russe », la Pologne semble promise au même sort. Ce schéma, loin d’être un accident, révèle l’influence des néoconservateurs, ces stratèges de l’hégémonie atlantiste qui, via l’UE et l’OTAN, asservissent les peuples européens au profit de la haute finance mondiale.
Le précédent roumain : un modèle de manipulation électorale
En Roumanie, le second tour de l’élection présidentielle de novembre 2024 a été annulé par la Cour constitutionnelle, invoquant une prétendue ingérence russe en faveur du candidat nationaliste Călin Georgescu. Cette décision, présentée comme une défense de la démocratie, a suscité l’indignation de nombreux Roumains, qui y ont vu une ingérence de l’UE pour écarter un adversaire de Bruxelles. Les accusations, fondées sur des manipulations présumées via les réseaux sociaux, manquaient cruellement de preuves concrètes, mais ont suffi à justifier un nouveau scrutin. Le 18 mai 2025, Nicușor Dan, un centriste pro-UE, a été propulsé au pouvoir face à George Simion, un nationaliste critique de l’UE. Ce « correctif » électoral a maintenu la Roumanie sous la coupe euro-atlantiste, au mépris de la volonté populaire initiale.
La Pologne dans le viseur : un scrutin sous menace
En Pologne, l’élection présidentielle de mai 2025 a vu la victoire serrée de Karol Nawrocki, un nationaliste conservateur soutenu par Donald Trump, face au candidat pro-européen Rafal Trzaskowski. Ce résultat, un revers pour la coalition pro-UE de Donald Tusk, a déclenché une offensive concertée. Selon DW et TVP World, plus de 30 000 plaintes pour irrégularités électorales ont été déposées, et des recomptages partiels auraient révélé des anomalies dans plusieurs bureaux de vote, notamment des divergences dans le décompte des voix. Comme en Roumanie, ce processus suit un schéma familier : remettre en question les résultats, amplifier les accusations d’irrégularités, puis ouvrir la voie à une possible annulation du scrutin par la Cour suprême polonaise, comme évoqué par The European Conservative. Une telle issue favoriserait un nouveau vote, susceptible d’installer Trzaskowski, un candidat aligné sur les intérêts de Bruxelles.
Les néoconservateurs : de Washington à Bruxelles
Les néoconservateurs, architectes historiques de l’hégémonie américaine, ont trouvé dans l’UE un nouveau levier pour imposer leur vision. Autrefois promoteurs d’interventions militaires, ils opèrent désormais par des moyens plus subtils, utilisant les institutions européennes pour discipliner les nations récalcitrantes. En Pologne et en Roumanie, les accusations d’ingérence russe servent de prétexte pour neutraliser les mouvements souverainistes, perçus comme des menaces à l’ordre financiarisé promu par le FMI, la Banque mondiale et les multinationales. La victoire de Nawrocki, comme celle de Georgescu, défie cet ordre, rendant leur éviction électorale stratégique pour les « élites » atlantistes.
L’UE et l’OTAN : instruments de la haute finance
L’UE agit comme un relais des intérêts de la haute finance, en maintenant les nations dans une dépendance économique via des prêts et des subventions. En Roumanie, plombée par des déficits fiscaux, cette dépendance a facilité l’alignement sur Bruxelles. Parallèlement, l’OTAN consolide son emprise géopolitique, notamment avec la construction de la plus grande base militaire d’Europe à Mihail Kogalniceanu, prévue pour accueillir 10.000 soldats d’ici 2030. Cette infrastructure renforce le contrôle stratégique de l’Alliance sur le flanc est, alignant la Roumanie sur les priorités atlantistes. En Pologne, où Tusk cherche à rétablir des relations harmonieuses avec l’UE après les tensions sous le PiS, l’annulation d’un scrutin défavorable à Bruxelles serait un moyen de sceller cet alignement, au détriment de la souveraineté populaire.

Une dérive antidémocratique généralisée
Les événements en Pologne et en Roumanie s’inscrivent dans une logique autoritaire plus large. Dès 2005, le rejet du traité constitutionnel européen par la France et les Pays-Bas avait été contourné par le traité de Lisbonne. Plus récemment, en France, Emmanuel Macron a nommé Richard Ferrand, un de ses proches alliés, à la présidence du Conseil constitutionnel en février 2025, renforçant le contrôle de l’exécutif sur la plus haute cour du pays, comme rapporté par 20 Minutes. Cette politisation des institutions judiciaires, observable également dans les Cours constitutionnelles ou suprêmes de Roumanie et de Pologne, transforme la démocratie en façade. Sur les réseaux sociaux, nombreux sont ceux qui dénoncent cette « remise en cause des scrutins » dès que les résultats déplaisent à Bruxelles, qualifiant l’UE d’antidémocratique.
Un sursaut populaire est-il possible ?
L’éventuelle annulation de l’élection polonaise, à l’image du précédent roumain, confirmerait que l’UE et l’OTAN, sous l’influence des néoconservateurs, sont prêtes à sacrifier la démocratie pour préserver les intérêts de la haute finance. En érodant la souveraineté des nations, ces institutions enchaînent les peuples à un système globalisé où les scrutins n’ont de valeur que s’ils servent l’ordre établi. Face à cette dérive, les citoyens polonais et roumains pourraient être tentés de se révolter contre une Union qui, loin de les protéger, les asservit à une logique impérialiste déguisée en démocratie. L’avenir dira si la Pologne suivra la voie de la soumission ou si elle saura résister.
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