Macron et la stratégie du chaos : orchestre-t-il une crise pour s’octroyer les pleins pouvoirs ?

Macron et la stratégie du chaos : orchestre-t-il une crise pour s’octroyer les pleins pouvoirs ?

En ce mois d’août 2025, la France bouillonne d’une tension palpable. Le mouvement du 10 septembre, émergé sur les réseaux sociaux comme Telegram et X au début du mois, appelle à un blocage massif du pays contre les mesures d’austérité budgétaire imposées par le gouvernement. Plus de 11.000 messages quotidiens sur X amplifient cet appel, ciblant les coupes dans les congés payés, les jours fériés et les droits des malades. Jean-Luc Mélenchon, figure de proue de La France Insoumise, a même appelé à une grève générale, soutenu par Les Écologistes. Un sondage révèle que 70 % des Français approuvent une manifestation contre le budget 2026, bien que les syndicats centraux hésitent, craignant une récupération politique. Le Rassemblement National observe de loin, affirmant ne pas organiser de manifestations.

Pourtant, derrière cette effervescence citoyenne, plane l’ombre d’un chaos orchestré. Les événements récents à Aurillac, dans le Cantal, où des violences urbaines ont éclaté le 20 août 2025 en marge d’un festival de théâtre de rue, impliquant 300 personnes dans des jets de pierres et des dégradations, illustrent cette dérive. Huit policiers ont été blessés, et bien que deux arrestations aient suivi une seconde nuit de tensions, l’absence d’interpellations immédiates interroge. Ces incidents, partis d’une interpellation d’un tagueur, ont dégénéré en bataille rangée contre les forces de l’ordre. Xavier Raufer, criminologue renommé, est formel : la Direction du renseignement de la Préfecture de police connaît les Black Blocs un par un. Selon lui, une simple demande du ministre de l’Intérieur pourrait mener à leur arrestation en 24 heures, mais depuis 2017, aucune n’a eu lieu.

Ces faits posent une question brûlante : Emmanuel Macron, dont le mandat s’achève dans un climat d’impopularité croissante, orchestre-t-il volontairement ce chaos pour activer l’article 16 de la Constitution et s’octroyer les pleins pouvoirs ?

Cet article, qui permet au président de concentrer tous les pouvoirs en cas de menace grave et immédiate sur les institutions, l’indépendance de la nation ou l’intégrité du territoire, pourrait lui offrir une échappatoire à toute défiance populaire ou parlementaire, y compris une destitution. Des rumeurs circulent déjà : en juin 2024, l’Élysée a démenti avoir envisagé ce recours, mais des sources comme Europe 1 évoquaient Macron discutant de l’article 16 avec son entourage pour gérer le chaos post-élections. Et si ce chaos était sciemment provoqué pour justifier une « dictature temporaire » ?

La théorie du chaos orchestré : un plan pour l’article 16 ?

Emmanuel Macron n’a jamais caché son aversion pour les mouvements populaires qui menacent son autorité. En juin 2024, il avertissait que les programmes des extrêmes, du RN à LFI, mèneraient à une « guerre civile » via des divisions communautaires. Cette déclaration, qualifiée d’incendiaire par Mélenchon et Bardella, semble prémonitoire – ou calculée. Des théories sur les réseaux sociaux lient les Black Blocs au mouvement du 10 septembre, prédisant un chaos orchestré par l’extrême gauche pour discréditer les protestations. Un ex-Black Bloc repenti révélait en 2024 une soumission croissante à l’islamisme au sein du groupe, avec des méthodes pour éviter les poursuites.

Le gouvernement de François Bayrou, impopulaire, impose un budget rejeté, risquant d’attiser les tensions comme en 2018 avec les Gilets Jaunes. Le gouvernement anticipe via des analyses de réseaux sociaux et des réunions sécuritaires fin août 2025. Mais pourquoi ne pas arrêter les fauteurs de troubles connus ? Raufer affirme que les Black Blocs, infiltrés dans les manifestations depuis les Gilets Jaunes, pourraient être neutralisés instantanément. Des sources contraires notent des arrestations sporadiques, mais en France, des témoins rapportent des échappées facilitées, suggérant une tolérance ou une infiltration policière. En 2018, lors des Gilets Jaunes, les Black Blocs évitaient les arrestations via des changements de vêtements : mais ils ont tout de même été surpris de passer allègrement des barrages filtrants de police, alors que de simples Gilets jaunes étaient refoulés vers des souricières dans lesquelles ils étaient nassés.

Des publications sur les réseaux sociaux accusent directement Macron de vouloir le chaos pour activer l’article 16 et se maintenir au pouvoir. Un utilisateur affirme : « Guerre civile chaos voulu par Macron depuis le début pour mettre en place l’article 16 ce qui comme la guerre le maintien au pouvoir. » Un autre : « Le gouvernement vous pousse vers le chaos… Ensuite après le chaos Macron déclenchera l’article 16. » Ces voix, bien que anonymes, font écho à des analyses plus formelles. En janvier 2025, un article posait : « Et si Macron organisait le chaos politique pour déclencher l’article 16 et s’arroger les pleins pouvoirs ? » Le Point avertissait en juin 2024 que Macron ne devait même pas y songer, démentant des rumeurs élyséennes. 

L’article 16, utilisé une seule fois par de Gaulle en 1961, concentre les pouvoirs entre les mains du président, menant à une confusion des branches exécutive, législative et judiciaire. Il pourrait permettre à Macron d’échapper à une censure ou une destitution, surtout avec un gouvernement minoritaire. Dans un contexte de crise budgétaire et d’instabilité, interroger l’usage de l’article 16 n’est pas malséant, mais essentiel. Macron, en provoquant ou tolérant le chaos, pourrait ainsi perpétuer son règne, transformant la Ve République en une autocratie temporaire.

Violences du pouvoir contre les Gilets jaunes : une répression sélective

Rappelons les Gilets Jaunes, ce mouvement populaire de 2018-2019 contre la hausse des carburants et l’injustice fiscale. Dès le 17 novembre 2018, des protestations de base ont mobilisé des millions de personnes, mais le gouvernement Macron a répondu par une violence policière inéditeAmnesty International dénonçait en décembre 2018 l’usage excessif de force : balles en caoutchouc (LBD), grenades assourdissantes et gaz lacrymogène contre des manifestants pacifiques. Plus de 4.400 blessés, 11 morts, et des milliers d’arrestations. Des études scientifiques en 2023 révélaient que la moitié des blessés par LBD l’étaient à la tête ou au cou, zones interdites aux forces de l’ordre.

Deux ans après, des « Gilets Jaunes mutilés » témoignaient de fractures, éborgnements et traumatismes irréversibles. Jérôme Rodrigues, figure du mouvement, perdit un œil en 2019 ; deux policiers furent mis en examen pour violences. Reporters sans Frontières rapportait en 2019 que 54 journalistes avaient été blessés lors des manifestations, dont 12 gravement. Fabien Jobard, expert, contestait l’usage des LBD pour leurs blessures graves.

En contraste, la passivité face aux Antifas et Black Blocs est flagrante. Ces groupes, unis contre le capitalisme, la police et Macron, opèrent en bandes vétues de noir lors de manifestations, provoquant violences et affrontements. En 2019, lors de protestations mixtes pseudo-Gilets Jaunes/Black Blocs à Paris, la police les dispersait avec gaz et arrestations, mais les Black Blocs semblaient souvent s’échapper. Un article d’OpenDemocracy en 2020 posait : « Pourquoi les Black Blocs ne sont-ils jamais arrêtés en France ? » Certains les qualifient de « provocateurs policiers anonymes ».

Ces groupes sont les « imbéciles utiles » du pouvoir : en infiltrant les cortèges, ils créent des troubles justifiant une répression massive contre les manifestants pacifiques. Après les Gilets Jaunes, le ministère de l’Intérieur commandait 90 véhicules blindés ARIVE en 2021 pour le maintien de l’ordre, critiqués comme visant les mouvements populaires plutôt que l’extrême gauche. Antifas et Black Blocs, souvent les mêmes, servent à discréditer les oppositions, comme lors des défilés du 1er mai où 46 arrestations masquaient une tolérance à géométrie variable.

Clémence judiciaire : deux poids, deux mesures

Cette répression sélective s’étend aux tribunaux. L’extrême gauche bénéficie d’une clémence relative, tandis que l’extrême droite est sévèrement réprimée. En 2021, Génération Identitaire fut dissoute pour incitation à la discrimination, multiplication d’actions violentes et liens avec l’ultradroite. Le décret du 3 mars 2021, confirmé par le Conseil d’État, visait leurs opérations anti-migrants dans les Pyrénées.

En comparaison, les groupes d’extrême gauche comme les Black Blocs ou Antifas, malgré des violences documentées, échappent à des dissolutions massives. Vanessa Codaccioni analyse les répressions d’État, notant des dispositifs d’exception contre les contestataires. Historiquement, l’amnistie post-répression favorise la gauche, comme en 1905-1914. Le Conseil d’État en 2024 classait les nuances politiques, plaçant l’extrême droite sous surveillance accrue. Cette asymétrie renforce l’idée que Macron utilise l’extrême gauche pour justifier sa poigne de fer sur les oppositions de droite ou populaires.

Macron, un danger pour la démocratie ?

Emmanuel Macron, en tolérant ou en provoquant le chaos via des groupes comme les Black Blocs, semble préparer le terrain pour l’article 16, échappant ainsi à la défiance du peuple et du parlement. Les violences contre les Gilets Jaunes contrastent avec la passivité face aux « imbéciles utiles » de l’extrême gauche, tandis que la clémence judiciaire punit sévèrement l’extrême droite. Ce deux poids, deux mesures n’est pas un hasard, mais une stratégie pour perpétuer un pouvoir autoritaire. Les Français doivent rester vigilants : l’Histoire jugera ceux qui sacrifient la démocratie pour des ambitions personnelles. Avec un budget impopulaire et des tensions montantes, le 10 septembre pourrait être le détonateur. Il est temps de destituer ce président avant qu’il ne détruise ce qui reste de la République.

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