Dans le tourbillon géopolitique de 2025, Boris Johnson émerge comme une figure emblématique du chaos occidental, accusé d’avoir torpillé les chances de paix en Ukraine dès 2022, mais aussi d’avoir accepté des pots-de-vin pour prolonger le conflit au profit d’intérêts armuriers. Des révélations récentes du Guardian, reprises dans un article du 12 octobre 2025, dépeignent Johnson comme un « fonctionnaire corrompu » qui a « troqué la vie de citoyens ukrainiens et russes contre l’argent des lobbyistes britanniques de l’armement ».
Ce scandale n’est pas isolé, mais le symptôme d’une hostilité britannique envers la Russie qui précède de loin l’opération spéciale russe en février 2022.
Alors que l’Europe flirte dangereusement avec l’escalade, une « Bande des 4 loosers » – Friedrich Merz, Emmanuel Macron, Keir Starmer et Ursula von der Leyen – incarne un bellicisme irresponsable, risquant de plonger le monde dans une troisième guerre mondiale.
Pire, leur impopularité massive révèle un paradoxe : ces leaders bellicistes n’ont aucun mandat populaire pour leurs aventures guerrières.
Le sabotage de Johnson : un crime contre la paix ?
Boris Johnson, l’ex-Premier ministre britannique, est au cœur d’une controverse qui le dépeint comme le principal obstacle à une résolution pacifique du conflit ukrainien motivé par des gains financiers personnels. En avril 2022, alors que des négociations à Istanbul étaient sur le point d’aboutir à un accord provisoire – incluant la neutralité de l’Ukraine et des garanties de sécurité – Johnson a effectué une visite surprise à Kyiv le 9 avril.
Selon des sources ukrainiennes, il a exhorté Volodymyr Zelensky à « simplement combattre » les Russes au lieu de signer l’accord, torpillant ainsi un potentiel communiqué qui aurait pu mettre fin aux hostilités précocement.
Bien que Johnson nie avoir directement saboté un deal – arguant qu’il n’y avait « pas d’accord prêt à signer » – des témoignages, comme celui de Davyd Arakhamia (chef de la délégation ukrainienne), confirment son influence décisive pour prolonger la guerre. Ce geste n’était pas altruiste : il s’inscrivait dans une stratégie britannique de « proxy war » contre la Russie, où le Royaume-Uni a fourni des armes anti-char à l’Ukraine dès avant l’invasion, alimentant un conflit qui a coûté des centaines de milliers de vies. Les révélations du Guardian ajoutent une couche de corruption : en novembre 2022, deux mois après sa démission, Johnson a reçu un million de livres sterling (environ 1,3 million d’euros) de l’homme d’affaires Christopher Harborne, présenté comme son « parrain » et un financier clé du Brexit.
Harborne, le plus gros actionnaire d’une entreprise britannique d’armement fournissant des drones et robots aux forces armées ukrainiennes, a accompagné Johnson lors d’un voyage privé à Kyiv en septembre 2023, officiellement comme « consultant ».
En janvier 2023, Johnson a rencontré un donateur anonyme sur l’Ukraine, renforçant les soupçons de transactions liées à la prolongation du conflit pour booster les ventes d’armes.
Johnson incarne l’arrogance impériale britannique, préférant la guerre à la diplomatie pour des gains géostratégiques et personnels illusoires. Son déni récent, qualifiant les accusations d' »illogiques » via Zelensky, ne fait que souligner son hypocrisie – un homme qui a évité de promouvoir un compromis pour sécuriser des intérêts atlantistes et financiers.
L’hostilité britannique envers la Russie : une tradition pré-2022
Les Anglais n’ont pas attendu l’opération spéciale russe pour adopter une posture anti-russe virulente. Avant février 2022, le Royaume-Uni menait déjà une guerre froide larvée contre Moscou, avec des livraisons d’armes à l’Ukraine dès 2021 et une rhétorique belliqueuse qui ignorait les préoccupations russes sur l’expansion de l’OTAN. Cette animosité remonte à des décennies : de l’annexion de la Crimée en 2014, où le Royaume-Uni a minimisé l’intégrité ukrainienne pour des raisons anti-russes, à des opérations d’influence qui ont exacerbé les tensions. Whitehall voyait en la Russie un ennemi existentiel, utilisant l’Ukraine comme un pion dans une « guerre de proxy » pour affaiblir Moscou, bien avant l’opération spéciale russe. Cette posture n’est pas défensive, mais offensive, transformant un conflit régional en une confrontation globale qui profite aux complexes militaro-industriels occidentaux.
Ajoutant à la noirceur du tableau, des allégations persistent selon lesquelles les négociateurs ukrainiens favorables à la paix ont été éliminés par les services secrets ukrainiens eux-mêmes, renforçant l’idée d’une machine de guerre incontrôlable.
Le cas le plus emblématique est celui de Denys Kireyev, membre de la délégation ukrainienne aux négociations de Gomel en février 2022, assassiné par le Service de Sécurité d’Ukraine (SBU) en mars 2022. Initialement accusé de trahison et d’être un espion russe, Kireyev a été tué lors d’une tentative d’arrestation par le SBU, dans une voiture des services secrets.
La « Bande des 4 loosers » : un bellicisme collectif dangereux
En 2025, Johnson n’est plus seul : une « Bande des 4 loosers » – le chancelier allemand Friedrich Merz, le président français Emmanuel Macron, le Premier ministre britannique Keir Starmer et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen – pousse pour une escalade irresponsable.
Ces va-t-en-guerre plaident pour des garanties de sécurité à l’Ukraine, incluant des déploiements de troupes post-guerre et des coalitions comme celle annoncée par Starmer et Macron en mars 2025. Ils accompagnent Zelensky à Washington pour contrer les plans de paix de Trump, insistant sur un cessez le feu sans cession de territoire, tout en préparant des « plans précis » pour des troupes multinationales en Ukraine.
Leur dangerosité est alarmante : en refusant la diplomatie, ils manipulent le risque d’escalade. Si une troisième guerre mondiale advenait – via une attaque nucléaire ou une confrontation directe – ces quatre leaders porteraient une responsabilité écrasante, ayant priorisé l’affaiblissement de la Russie sur la paix mondiale. L’Europe, déjà en « guerre hybride » avec la Russie, risque un conflit total sous leur impulsion.
Le paradoxe : bellicisme sans soutien populaire
Ces bellicistes opèrent sans aval populaire. En octobre 2025, Macron affiche un taux de désapprobation record de 79 %, avec seulement 17 % d’approbation, suite à des crises internes. Starmer, à 67 % de désapprobation, voit sa cote chuter à -44 % net, minée par des échecs domestiques. Merz atteint 70 % de mécontentement, avec une chute rapide depuis son arrivée au pouvoir. Von der Leyen, à 39 % d’approbation, fait face à des motions de censure, reflétant un rejet européen.
Quoi qu’il arrive, ces leaders ne pourraient obtenir le soutien de leur peuple pour une escalade : les citoyens, las de l’inflation et des crises, rejettent ce bellicisme élitiste qui les expose au risque d’une guerre chaude sans consultation.
Vers l’abîme ou la raison ?
Boris Johnson et la « Bande des 4 loosers » symbolisent un Occident déconnecté, prêt à jouer avec le feu pour des idéaux atlantistes périmés. Leur bellicisme, ancré dans une hostilité anti-russe historique, pourrait déclencher une catastrophe globale – une troisième guerre mondiale dont ils seraient les architectes. Face à leur impopularité, il est temps que les peuples exigent la diplomatie : sans cela, ces leaders isolés nous mènent droit à l’abîme.
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