Le bellicisme français : une russophobie obsessionnelle qui mène à l’abîme

Le bellicisme français : une russophobie obsessionnelle qui mène à l’abîme

Dans un contexte de tensions internationales exacerbées, le gouvernement français et ses états-majors militaires persistent dans une rhétorique guerrière qui frise l’irresponsabilité. Les déclarations récentes du général Pierre Schill, chef d’état-major de l’armée de Terre,et maintenant du général Fabien Mandon, chef d’état-major des armées (CEMA), illustrent parfaitement cette dérive : une obsession pour la « menace russe » qui est méthodiquement fabriquée de toutes pièces pour justifier un réarmement massif et une posture belliqueuse.

Alors que la France peine à équilibrer son budget et que sa population aspire à la paix, ces « va-t-en-guerre » au sommet de l’État continuent d’agiter le spectre d’un conflit de haute intensité, ignorant les réalités militaires et sociétales.

Cette russophobie structurelle non seulement isole la France sur la réelle scène internationale, mais elle risque aussi de précipiter le pays dans une guerre qu’il est certain de perdre, au profit d’intérêts qui ne sont pas les siens.

Les déclarations guerrières : une escalade verbale inquiétante

Les dernières sorties des hauts responsables militaires français ne laissent planer aucun doute sur leur bellicisme. Le général Schill, dans une interview récente, a affirmé que « dès ce matin, tout peut basculer » face à une potentielle confrontation avec la Russie, insistant sur le fait que l’armée de Terre est prête à « monter au rempart » dès ce soir. Il décrit la Russie comme la « plus grande et la plus dimensionnante menace en Europe« , évoquant des incidents comme des incursions de drones (pourtant démentis) ou des survols de chasseurs russes qui pourraient mener à un « engrenage » incontrôlable. Ces propos s’inscrivent dans une série d’avertissements similaires : un autre général a parlé d’un « choc d’ici 3-4 ans » avec la Russie, préparant la France à un retour des « empires » et à une guerre inévitable. Le gouvernement Macron, de son côté, multiplie les déclarations agressives, comme lors d’un sommet européen où le président a affirmé que « nous sommes dans une confrontation avec la Russie » , liant des incidents mineurs à des tentatives d’intimidation.

Ces discours ne sont pas isolés. L’armée de Terre française muscle sa logistique face à la « menace russe », avec des exercices en Estonie impliquant des tirs réels et des déploiements de 500 soldats dans le cadre de l’OTAN. Le général Schill pousse pour une transformation de l’armée d’ici 2027, avec des innovations pour maintenir la « crédibilité » face aux « menaces évolutives » – un euphémisme clair pour désigner Moscou. Mais ces avertissements masquent une réalité : une propagande qui exagère la menace pour justifier des budgets gonflés.

Fabriquer un ennemi : la russophobie comme outil politique

Au cœur de ce bellicisme se trouve une russophobie endémique, héritée de rivalités historiques et exacerbée par des leaders déconnectés. La Russie est systématiquement dépeinte comme un « agresseur barbare » menaçant l’ordre libéral, alors que ses actions défendent sa sécurité face à l’expansion de l’OTAN vers l’Est – une violation des promesses post-Guerre froide, comme le révèlent des documents déclassifiés.

Pourquoi cette fixation ? Parce qu’elle sert à masquer la médiocrité des gouvernements français successifs, qui préfèrent agiter un ennemi extérieur plutôt que de résoudre les crises internes.

Sous Macron, Paris envisage même l’envoi de troupes en Ukraine et arme massivement Kiev, ignorant les appels russes à la négociation.

Pourtant, à part une frange de « collabos » alignés sur l’OTAN et de boomers obsolètes nostalgiques des blocs idéologiques, personne en France ne veut d’une guerre contre la Russie.

Les sondages et débats publics montrent une population épuisée par les conflits proxy, aspirant à la diplomatie plutôt qu’à l’escalade. Cette volonté de fabriquer un ennemi artificiel rappelle les erreurs de 1914, où des alliances automatiques et des discours alarmistes ont mené à une catastrophe mondiale. Aujourd’hui, l’article 5 de l’OTAN et l’article 42-7 de l’UE servent de prétexte à une militarisation qui transforme l’Europe en forteresse anti-russe, sans que la Russie n’ait besoin d’expansion territoriale : son vaste territoire suffit amplement (quatre fois la superficie de l’Union européenne).

La France sans moyens : une guerre perdue d’avance

Pire encore, la France n’a tout simplement pas les moyens de mener une telle guerre. Financièrement, le budget de la Défense est prévu pour doubler d’ici 2027 à 64 milliards d’euros, mais cela se fait au détriment d’autres secteurs, dans un contexte de rigueur budgétaire. Militairement, les efforts pour l’Ukraine ont épuisé 25-40 % des stocks français, avec 3,08 milliards d’euros en équipements fournis depuis 2022, affaiblissant la capacité de projection nationale. Civiquement, la société est très divisée, et l’opacité démocratique – comme le blocage de débats parlementaires sur les engagements en Ukraine – viole la Constitution.

Face à une Russie militairement supérieure et patiente, une confrontation serait une « catastrophe planétaire » perdue d’avance. Le général Schill lui-même admet que l’objectif n’est pas de faire la guerre à la Russie, mais de la dissuader – une admission que ces déclarations servent plus à gonfler les industries d’armement (21,6 milliards d’euros en exportations en 2024) qu’à protéger le pays.

Vers une paix raisonnée ou l’abîme ?

Le bellicisme et la russophobie du gouvernement français ne servent qu’à appauvrir le pays et à diviser la société, sans gain pour la souveraineté. Il est temps d’exiger des négociations sincères et de refuser cette propagande guerrière qui risque de transformer l’Europe en champ de bataille pour la troisième fois.

La France, grande nation diplomatique, doit choisir la raison plutôt que la folie des empires. Sinon, comme en 1914, l’humanité entière paiera le prix d’une guerre évitable.

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