Les dangers de l’euro numérique : une menace pour les libertés et la vie privée des Européens

Les dangers de l’euro numérique : une menace pour les libertés et la vie privée des Européens

L’Union européenne (UE) avance à grands pas vers la mise en place de l’euro numérique, une monnaie digitale de banque centrale (MNBC) portée par la Banque centrale européenne (BCE). Présenté comme une réponse aux évolutions technologiques et à la concurrence des cryptomonnaies (Bitcoin (BTC), Ethereum (ETH), Binance Coin (BNB), Le Ripple, Tether (USDT), USDC (USDC), Polkadot (DOT), Litecoin (LTC), Cardano (ADA), Solana (SOL), Dogecoin (DOGE), etc…), ce projet soulève des inquiétudes majeures quant à ses conséquences sur les citoyens européens. Perte de confidentialité, disparition de l’argent liquide, scoring arbitraire des dépenses, ou encore extinction immédiate de la santé financière d’une personne : les risques associés à l’euro numérique pourraient transformer radicalement notre rapport à l’argent et menacer nos libertés fondamentales. Par ailleurs, des initiatives récentes, comme celle de grandes banques françaises qui s’unissent pour remplacer les distributeurs automatiques de billets (DAB) traditionnels, peuvent être perçues comme un prélude à cette transition vers un monde sans argent liquide, accélérant ainsi l’adoption de l’euro numérique.

En effet, BNP Paribas, Société Générale, Crédit Mutuel et CIC) ont pris la décision de mutualiser leur réseau de distributeurs et de donner naissance à un nouveau service. Plus polyvalents, ces automates, baptisés Cash Services, auront pour objectif de réduire les coûts. Et les enseignes sont en train de drastiquement accélérer leur déploiement.

Une atteinte sans précédent à la confidentialité des transactions

L’un des dangers les plus évidents de l’euro numérique réside dans la perte de confidentialité des transactions quotidiennes. Contrairement à l’argent liquide, qui permet des paiements anonymes, chaque transaction effectuée avec l’euro numérique sera traçable par la BCE. Comme le souligne un article de Réseau International, « vous n’aurez plus un euro sans que la BCE ne sache d’où il vient et l’usage que vous en faites ». Cette surveillance généralisée des flux financiers signifie que les autorités auront un accès direct à des données sensibles : où vous faites vos courses, à qui vous donnez de l’argent, ou encore quelles associations vous soutenez.

Cette transparence totale pourrait exposer les citoyens à des abus. Des gouvernements autoritaires ou des institutions pourraient utiliser ces données pour profiler les individus, repérer des comportements jugés « déviants » ou exercer des pressions politiques. Selon Les Surligneurs, la protection de la vie privée est un enjeu majeur, mais les garanties actuelles de la BCE restent floues. Même si des mécanismes d’anonymisation sont promis, ils pourraient être facilement contournés ou supprimés sous prétexte de lutte contre la fraude ou le blanchiment d’argent.

La disparition de l’argent liquide : un pas vers la dépendance numérique, accéléré par les banques

Un autre risque majeur est la disparition progressive, voire totale, de l’argent liquide, un processus qui semble déjà en cours avec des initiatives concrètes dans le secteur bancaire. En France, les grandes banques comme BNP Paribas, Société Générale, Crédit Mutuel et CIC ont décidé de mutualiser leurs réseaux de distributeurs automatiques de billets (DAB) pour les remplacer par des automates plus modernes, baptisés « Cash Services ». Selon Presse-Citron, ce projet, qui prévoit le déploiement de 7 000 sites d’ici 2026, vise à réduire les coûts d’entretien des DAB, jugés trop onéreux face à la baisse des paiements en espèces (51 % des transactions des particuliers en France aujourd’hui, contre 68 % en 2017). En parallèle, 3 000 DAB traditionnels seront retirés dans les prochains mois, principalement dans les zones urbaines et périurbaines.

Ces automates « Cash Services » permettent non seulement de retirer de l’argent, mais aussi de déposer des chèques et du liquide, offrant une interface adaptée à chaque banque. Si cette modernisation peut sembler pratique, elle s’inscrit dans une tendance plus large de dématérialisation des services bancaires, qui pave la voie à l’euro numérique. En réduisant l’accès à l’argent liquide, les banques poussent les citoyens vers des solutions numériques, rendant l’adoption d’une monnaie digitale centralisée presque inévitable. Kairn met en garde contre « les lourdes conséquences de la disparition de l’argent liquide », notamment pour les populations vulnérables. Les personnes âgées, les habitants des zones rurales ou ceux qui n’ont pas accès à des outils numériques (smartphones, internet) pourraient se retrouver exclus du système économique.

L’argent liquide offre une liberté essentielle : il permet des transactions anonymes et ne dépend pas d’une infrastructure numérique. En cas de panne de réseau, de cyberattaque ou de crise énergétique, un système entièrement numérique rendrait les paiements impossibles. De plus, la disparition de l’argent liquide priverait les citoyens d’une alternative face à un contrôle accru de leurs finances. Comme le note Réseau International, « le jour où tout sera centralisé, il suffira d’appuyer sur un bouton pour que nos libertés individuelles soient à risque ». L’initiative des banques françaises, bien qu’elle vise à moderniser les services, pourrait donc être un prélude à un monde où l’argent liquide n’a plus sa place, renforçant la dépendance des citoyens à des systèmes numériques contrôlés par des institutions centralisées.

Un scoring arbitraire des dépenses : vers une société de contrôle

L’euro numérique ouvre la porte à des pratiques de surveillance encore plus intrusives, comme l’attribution d’un scoring arbitraire des dépenses. La BCE pourrait analyser les habitudes de consommation des citoyens et leur attribuer une note en fonction de critères définis par les autorités. Ce système, déjà expérimenté en Chine avec le « crédit social », pourrait pénaliser ceux qui ne se conforment pas aux attentes des pouvoirs publics. Vous achetez trop de viande ? Vous soutenez une cause jugée controversée ? Votre score pourrait baisser, limitant votre accès à certains services ou augmentant vos coûts.

Ce type de contrôle social est une menace directe pour la démocratie. Le Grand Continent évoque « le risque démocratique de l’euro numérique », soulignant que la centralisation des données financières donne aux autorités un pouvoir disproportionné sur les individus. En combinant les données de l’euro numérique avec d’autres bases (santé, éducation, réseaux sociaux), les gouvernements pourraient créer des profils extrêmement détaillés, utilisés pour manipuler ou réprimer les citoyens.

L’extinction immédiate de la santé financière d’une personne

L’un des aspects les plus effrayants de l’euro numérique est la possibilité d’éteindre instantanément la santé financière d’une personne. Comme le souligne Anice Lajnef dans Réseau International, « il suffira d’appuyer sur un bouton » pour bloquer l’accès d’un individu à ses fonds. Avec un système entièrement numérique, la BCE ou les gouvernements pourraient geler les comptes d’une personne en quelques secondes, sans recours possible. Cela pourrait être utilisé comme une arme contre des opposants politiques, des militants, ou même des citoyens ordinaires soupçonnés d’activités illégales – souvent sur des bases arbitraires.

Imaginez une situation où votre compte est bloqué parce que vous avez dépassé un « plafond de dépenses » imposé par la BCE, ou parce que vos transactions ont été jugées « suspectes ». Sans argent liquide comme alternative – un scénario qui se rapproche avec des initiatives comme celle des « Cash Services » – vous seriez incapable d’acheter de la nourriture, de payer un loyer, ou de subvenir à vos besoins. Ce pouvoir de contrôle total sur les finances des individus est une menace directe pour l’autonomie et la dignité humaine.

Une menace pour la souveraineté économique et la résilience

L’euro numérique pourrait également fragiliser la résilience économique des Européens. En cas de crise majeure – cyberattaque, panne électrique, ou conflit géopolitique – un système entièrement numérique serait vulnérable. L’argent liquide, en revanche, reste fonctionnel même dans des situations extrêmes. De plus, la centralisation des données financières par la BCE pourrait exposer les citoyens à des fuites massives de données ou à des piratages, avec des conséquences désastreuses pour leur sécurité financière.

Enfin, l’euro numérique risque de renforcer la dépendance des Européens vis-à-vis des grandes entreprises technologiques. La mise en place de portefeuilles numériques nécessitera des partenariats avec des géants comme Google, Apple ou Amazon, qui pourraient exploiter ces données à des fins commerciales. Cette perte de souveraineté numérique est un autre danger sous-estimé du projet, d’autant plus que des initiatives comme celle des « Cash Services » montrent que les infrastructures numériques prennent déjà le pas sur les systèmes traditionnels.

Conclusion : un projet à haut risque pour les libertés

L’euro numérique, s’il est mal conçu ou mal régulé, pourrait devenir un outil de surveillance et de contrôle sans précédent. La perte de confidentialité, la disparition de l’argent liquide – accélérée par des initiatives comme celle des grandes banques françaises qui remplacent les DAB par des automates « Cash Services » –, le scoring arbitraire des dépenses, et la possibilité d’éteindre la santé financière d’une personne en un clic sont autant de menaces pour les libertés fondamentales des Européens. Comme le met en garde Le Grand Continent, ce projet comporte un « risque démocratique » majeur, qui pourrait transformer nos sociétés en systèmes autoritaires où chaque transaction est scrutée et contrôlée. L’exemple du Canada, évoqué par Anice Lajnef, montre que ce scénario n’est pas hypothétique : les autorités pourraient utiliser l’euro numérique pour faire de l’épargne un outil de chantage, bloquant les comptes des citoyens à leur guise.

Il est urgent que les citoyens et les décideurs politiques s’emparent de ce débat. La BCE doit garantir une transparence totale sur les mécanismes de l’euro numérique, préserver l’anonymat des transactions, et s’engager à maintenir l’argent liquide comme alternative. Les initiatives actuelles, comme celle des « Cash Services », montrent que la transition vers un monde sans argent liquide est déjà en marche, rendant l’adoption de l’euro numérique plus probable – et plus inquiétante. Sans garde-fous solides, l’euro numérique pourrait devenir une arme contre les libertés individuelles, au détriment de la démocratie et de la dignité des Européens. Le prix de la modernité ne doit pas être celui de notre liberté.

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