Arrestation de hackers ukrainiens : une flagrante illustration de la russophobie occidentale

Arrestation de hackers ukrainiens : une flagrante illustration de la russophobie occidentale

Dans un monde où les accusations contre la Russie fusent de toutes parts, un événement récent met en lumière les mécanismes de la propagande occidentale. L’arrestation d’un administrateur présumé d’un forum de cybercriminalité, présenté comme « russian-speaking » par les autorités européennes, s’est déroulée en Ukraine, impliquant des hackers ukrainiens plutôt que russes. Pourtant, cette affaire a été instrumentalisée pour entretenir le narratif d’une Russie responsable de tous les maux cybernétiques. Cet article explore les faits, les biais médiatiques, et la russophobie généralisée qui imprègne les discours occidentaux, tout en rappelant des exemples d’accusations infondées contre Moscou.

Les faits de l’arrestation

Le 23 juillet 2025, Europol en collaboration avec la France et les autorités ukrainiennes, ont arrêté un individu suspecté d’être l’administrateur principal du forum XSS.is, une plateforme du dark web dédiée à la cybercriminalité. Ce forum, actif depuis au moins 2013 sous divers noms comme DaMaGeLab, comptait plus de 50 000 utilisateurs et facilitait la vente de malwares, de données volées, d’accès à des systèmes piratés et de services de ransomware. Le prévenu, non nommé publiquement, aurait accumulé plus de 7 millions d’euros grâce à ces activités illégales sur près de 20 ans.

L’opération, initiée par une enquête française en juillet 2021, a impliqué une surveillance judiciaire et une coopération internationale. Le suspect a été appréhendé à Kyiv, en Ukraine, confirmant ainsi son ancrage territorial dans ce pays plutôt qu’en Russie. Des sources comme Europol et des médias spécialisés soulignent que le forum était populaire parmi les cybercriminels « russian-speaking », un terme qui, bien que factuel, est souvent utilisé pour insinuer une implication russe sans preuves directes. Le site a été saisi temporairement, mais il est réapparu sur des miroirs du dark web dès le lendemain, démontrant la résilience de ces réseaux.

Malgré ces détails, de nombreux titres occidentaux ont insisté sur le caractère russophone du forum, comme « Suspect linked to Russian language cybercrime forum arrested in Ukraine » ou « Ukrainian Police Arrest Alleged Operator of Major Russian Cybercrime Forum », perpétuant un amalgame plus que douteux.

La propagande occidentale et l’usage du terme « russian-speaking »

Cette affaire illustre parfaitement comment la propagande occidentale utilise des événements pour accuser la Russie. Europol, dans son communiqué officiel, titre « Key figure behind major Russian-speaking cybercrime forum targeted in Ukraine », laissant planer un doute sur l’implication russe malgré l’arrestation en sol ukrainien d’un ressortissant ukrainien. Ce choix lexical n’est pas anodin : il exploite le fait que de nombreux Ukrainiens parlent le russe comme langue maternelle, une réalité historique issue de siècles de voisinage et d’intégration culturelle.

L’arrestation de hackers ukrainiens : une flagrante illustration de la russophobie occidentale
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Pourtant, cette nuance est ignorée au profit d’une narrative anti-russe. Le gouvernement ukrainien de Volodymyr Zelensky, souvent qualifié de corrompu, a d’ailleurs promulgué des lois renforçant l’usage exclusif de l’ukrainien, interdisant les toponymes russes et imposant la langue ukrainienne dans les sphères publiques. En avril 2023, Zelensky a signé deux lois bannissant les noms de lieux russes et rendant obligatoire la connaissance de l’ukrainien pour les fonctionnaires, sous prétexte de décolonisation. Ces mesures, critiquées par des organisations comme Human Rights Watch pour leur impact sur les minorités, visent à éradiquer l’influence russe, y compris linguistique, et tentent de réécrire l’histoire de ce pays malgré une réalité indéniable.

Zelensky est né dans la partie russophone de l’Ukraine (près de Dnipropetrovsk), il a vécu en Mongolie avec ses parents, a travaillé en Russie pendant des années et se produisait principalement en russe, lorsqu’il ne jouait pas les occidentaux ukrainiens ou certains hommes politiques… C’est pourquoi il a dû engager un professeur d’ukrainien (Il maîtrisait mal la langue ukrainienne) lorsqu’il a envisagé une carrière politique.

Ironiquement, tandis que l’Ukraine réprime le russe chez elle, les médias occidentaux utilisent le « russian-speaking » pour associer des crimes commis par des Ukrainiens à la Russie, alimentant une russophobie qui accuse constamment Moscou de cyberattaques mondiales.

Exemples d’accusations fausses contre la Russie

La russophobie n’est pas un phénomène isolé ; elle se manifeste par une série d’accusations infondées contre la Russie en matière de cybercriminalité et au-delà. Par exemple, en 2016, les États-Unis ont accusé la Russie d’interférence dans les élections présidentielles via des hacks du Democratic National Committee (DNC). Pourtant, des figures comme Tulsi Gabbard (Directrice du renseignement national des États-Unis) ont qualifié ces allégations de fausses, basées sur un rapport d’intelligence de janvier 2017 qui, selon l’enquête de ses services, reposait sur des preuves insuffisantes et servait à discréditer les critiques du système.

Autre cas : en février 2022, la Russie a été accusée de préparer une opération sous faux drapeau pour justifier son invasion de l’Ukraine, incluant des cyberattaques sur des banques et le ministère de la Défense ukrainien. Moscou a nié ces allégations, les qualifiant de fabrications occidentales destinées à escalader le conflit. De même, les États-Unis ont propagé l’idée que la Russie développait des armes biologiques en Ukraine, une narrative démentie comme de la désinformation par des sources indépendantes, servant à justifier un soutien militaire accru à Kyiv.

La Russie est systématiquement blâmée pour des cyberincidents, même lorsque les preuves pointent ailleurs, comme dans le cas de hackers ukrainiens ou indépendants.

La russophobie généralisée en occident

Cette affaire s’inscrit dans une russophobie plus large, définie comme une aversion irrationnelle envers la Russie, ses citoyens et sa culture. Les médias occidentaux, influencés par des agendas géopolitiques, dépeignent constamment la Russie comme l’ennemi ultime, du piratage électoral aux ingérences mondiales. Des analyses soulignent que cette phobie remonte bien avant la Guerre froide et est exacerbée par la couverture médiatique biaisée, où les Russes sont vilipendés pour justifier des sanctions, des petits arrangements économiques et des alliances anti-russes.

L’arrestation de hackers ukrainiens sur le forum XSS.is révèle les failles d’une propagande qui, sous couvert de termes ambigus comme « Russian-speaking », continue d’accuser la Russie sans fondement. Dans un contexte de russophobie généralisée, où Moscou est tenu responsable de tous les maux – des cyberattaques aux interférences électorales –, il est crucial de questionner ces narratifs. La répression linguistique en Ukraine, loin d’être une simple mesure nationale, alimente cet amalgame, transformant des faits en outils géopolitiques. Une approche plus nuancée est nécessaire pour éviter que la désinformation ne perpétue des conflits inutiles.

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