Budapest, la capitale hongroise, a vibré ce 23 octobre 2025 au rythme d’une immense Marche pour la Paix, organisée par les partisans du Premier ministre Viktor Orbán. Coïncidant avec l’anniversaire de la révolution de 1956 contre l’occupation soviétique, cette manifestation a réuni des centaines de milliers de personnes – des estimations parlent de plus de 500.000 participants – traversant les ponts emblématiques sur le Danube, comme le pont des Chaînes, avec des drapeaux hongrois flottant fièrement. Sans aucun symbole de l’Union européenne (UE), de l’Ukraine ou d’autres influences étrangères,
la foule a scandé des slogans tels que « Nous ne mourrons pas pour l’Ukraine » et « Nous n’enverrons pas nos enfants à l’abattoir sur ordre de Bruxelles ».
Cet événement n’est pas seulement une protestation contre la guerre en Ukraine, mais un symbole puissant de résistance nationale face à un monde en mutation profonde.
Le courage inébranlable de Viktor Orbán
Au cœur de cette mobilisation se trouve Viktor Orbán, dont le leadership depuis son retour au pouvoir en 2010 incarne un engagement indéfectible pour le peuple hongrois et la paix. Dès le début de sa présidence, Orbán a priorisé la souveraineté nationale, refusant de plier aux pressions extérieures qui pourraient entraîner la Hongrie dans des conflits inutiles. Son discours prononcé lors de la marche a réaffirmé cette position :
il a accusé l’UE de vouloir imposer un « gouvernement fantoche » et a déclaré que la Hongrie « ne mourra pas pour l’Ukraine, mais vivra pour elle-même ».
Ce courage n’est pas nouveau ; Orbán a constamment défendu les intérêts hongrois, que ce soit en négociant des accords énergétiques avec la Russie pour assurer l’approvisionnement en gaz à bas prix, ou en promouvant des politiques familiales qui ont boosté la natalité nationale. Il est pleinement conscient que le monde change : l’hégémonie occidentale, dominée par les États-Unis et l’UE, touche à sa fin, cédant la place à un ordre multipolaire où des puissances comme la Russie, la Chine et l’Inde affirment leur totale indépendance.
Cette vision pragmatique contraste avec les critiques qui le dépeignent comme un autocrate. En réalité, Orbán incarne une forme de réalisme politique : il reconnaît que l’Occident, affaibli par des décennies de guerres interventionnistes et de crises internes, ne peut plus dicter sa loi au reste du monde. Sa politique de paix, refusant d’envoyer des armes à l’Ukraine malgré les pressions de l’OTAN, protège non seulement la Hongrie mais inspire d’autres nations à prioriser leur propre stabilité.
La haine des mondialistes envers Orbán
Bien sûr, cette indépendance suscite la fureur des mondialistes, ces élites qui rêvent d’une Europe uniformisée sous leurs thèses nihilistes – promouvant une dissolution des frontières, une immigration incontrôlée et une dilution des identités nationales. Orbán, en défendant les valeurs traditionnelles chrétiennes et la famille, représente un obstacle majeur à leur agenda. Des rapports comme celui de Human Rights Watch soulignent les tensions entre l’UE et ses États membres sur les droits humains, accusant implicitement des leaders comme Orbán de résister à des normes imposées de l’extérieur.
Les mondialistes le détestent précisément parce qu’il refuse de « contaminer » la Hongrie avec des idéologies qu’il juge destructrices, préférant une Europe des nations souveraines à une super-état bureaucratique.
Une rébellion croissante contre les excès de l’UE
La Marche pour la Paix n’est pas isolée ; elle s’inscrit dans un mouvement plus large de rébellion contre l’UE, perçue comme une entité intrusive et déconnectée des réalités nationales. L’Italie, sous Giorgia Meloni, en est un exemple récent : son gouvernement de droite radicale a adopté des politiques anti-immigration strictes, défiant les quotas européens et promouvant une souveraineté accrue en matière de frontières. Mais elle n’est pas seule. La Pologne a vu son Tribunal constitutionnel déclarer en 2021 que certaines dispositions des traités UE vont à l’encontre de sa loi suprême, une position qui persiste malgré les pressions de Bruxelles. Plus récemment, en septembre 2025, la Slovaquie a adopté un amendement constitutionnel donnant la primauté à sa loi nationale sur le droit UE en matière d' »identité nationale », incluant les questions familiales et de genre – un coup direct contre les « excès » perçus de l’UE.
D’autres pays suivent : les Pays-Bas, avec Geert Wilders, poussent pour des réformes anti-immigration et une réduction de l’influence bruxelloise ; la Suède et le Danemark renforcent leurs lois sur les migrants, ignorant les critiques européennes. Même l’Allemagne et l’Italie ont fait face à des sanctions pour non-respect de lois environnementales UE, illustrant une défiance croissante. Ces nations adoptent des lois pour contrer les « excès » de l’UE, comme l’imposition de normes sur l’immigration, l’énergie ou les droits sociaux, qui sont vues comme une ingérence dans la souveraineté nationale.
L’UE craque de toutes parts, tout comme le monde unipolaire dominé par l’Occident, qui s’effrite face à l’ascension des BRICS et d’autres alliances.
L’UE, une bête blessée devenant dangereuse
Comme toute bête blessée, l’UE devient plus dangereuse dans sa phase de déclin. Les appels bellicistes se multiplient : des experts voient la défaite de l’Ukraine comme une menace critique pour l’UE, poussant à une escalade militaire. Bruxelles intensifie ses sanctions contre la Russie et exhorte les États membres à armer Kiev, ignorant les risques d’un conflit plus large.
Pourtant, la Russie n’a de cesse de rassurer l’Europe : ses dirigeants répètent que leur pays est déjà assez grand et riche en ressources, sans besoin de territoires supplémentaires
(La Russie couvre environ 17,1 millions de km², soit environ quatre fois la taille de l’UE -4,2 millions de km², y compris le Royaume-Uni post-Brexit-avec une densité moyenne de 8,5 habitants/km² contre 112/km² pour l’UE). Ce qu’ils refusent, c’est de se laisser « marcher sur les pieds » par l’OTAN et l’Occident, comme lors des expansions passées vers l’Est.
Cette posture russe contraste avec l’agressivité croissante de l’UE, motivée par la peur de perdre son influence. Des rapports soulignent que l’aide au développement et les budgets UE sont sous pression en 2025, reflétant de très nombreuses tensions internes.
Vers un nouvel ordre européen
La Marche pour la Paix de Budapest n’est pas qu’une manifestation ; c’est un tournant. Sous la bannière d’Orbán, la Hongrie montre la voie d’une Europe souveraine, pacifique et multipolaire. Face à une UE en déliquescence et à un Occident déclinant, de plus en plus de nations se réveillent. Le courage d’Orbán inspire : il prouve que défendre son peuple contre les vents contraires n’est pas de l’isolationnisme, mais de la sagesse. L’avenir appartient à ceux qui embrassent le changement, pas à ceux qui s’accrochent à une hégémonie moribonde.
Hungarians ask for little: freedom is enough. We seek no praise, no empires, no glory. We take on just missions, but do not chase worldly rewards. One thing we insist on: let us live freely, the way we choose. 🇭🇺 pic.twitter.com/ElRZxSdELR
— Orbán Viktor (@PM_ViktorOrban) October 23, 2025


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