L’Allemagne de plus en plus belliqueuse en matière commerciale et étrangère

L’Allemagne de plus en plus belliqueuse en matière commerciale et étrangère

Dans un contexte de tensions géopolitiques croissantes, l’Allemagne émerge comme un acteur de plus en plus agressif sur la scène internationale, tant en matière de politique commerciale qu’étrangère. Aidée par les institutions de l’Union européenne (UE), qui amplifient sa voix et ses intérêts, Berlin pousse pour des mesures protectionnistes et interventionnistes qui, bien que présentées comme défensives, révèlent une posture belliqueuse. Cependant, ces choix se font souvent au prix d’un lourd tribut pour les citoyens européens, confrontés à une désindustrialisation accélérée, une hausse des coûts énergétiques et une stagnation économique.

Le « bazooka commercial » : un tournant agressif contre les États-Unis

Selon l’article d’Euractiv, l’Allemagne exhorte la Commission européenne à brandir l’instrument anti-coercition (ACI) contre les États-Unis si de nouveaux droits de douane américains, prévus pour le 1er août, entrent en vigueur. Ces taxes, pouvant atteindre 30 % sur les produits européens, menacent les échanges transatlantiques évalués à 1.600 milliards d’euros. Berlin, qui plaidait initialement pour un accord « rapide et simple » avec Washington, adopte désormais une ligne dure, s’alignant sur la France pour une réponse ferme. Des citations de responsables allemands soulignent cette escalade :

« Le moment est venu pour la Commission […] d’envisager le recours à l’instrument anti-coercition », et « Sept jours avant la fin des négociations, il est nécessaire de montrer ce dont nous sommes capables. »

Cette posture n’est pas isolée. Des recherches montrent que l’Allemagne et la France poussent l’UE à préparer des représailles commerciales contre les États-Unis, avec le chancelier Friedrich Merz insistant sur une réponse forte si aucun compromis n’est trouvé. L’ACI pourrait inclure des droits de douane supplémentaires, la suspension d’activités d’entreprises américaines sur le marché unique ou le gel de leur accès aux marchés publics. Bien que justifiée par la concurrence chinoise affaiblissant l’industrie automobile allemande, cette agressivité commerciale marque un départ de la traditionnelle prudence berlinoise.

Une politique étrangère belliqueuse, amplifiée par l’UE

Au-delà du commerce, l’Allemagne adopte une stance plus belliqueuse en politique étrangère, particulièrement dans le conflit ukrainien. Berlin vante l’achat d’armes américaines supplémentaires (financées par de la dette) pour les envoyer à Kiev, soutenant ainsi la guerre par procuration des États-Unis contre la Russie. Ce virage, sous le chancelier Olaf Scholz, contraste avec les années Merkel, mais s’inscrit dans une continuité : l’Allemagne a externalisé sa sécurité aux États-Unis, sa croissance aux exportations vers la Chine et son énergie à la Russie, une stratégie qui s’effondre aujourd’hui.

L’UE amplifie cette bellicosité. Berlin influence fortement la Commission européenne, avec Ursula von der Leyen, allemande, à sa tête. Des analyses soulignent comment l’Allemagne pousse des politiques comme le Green Deal de 2020, qui désindustrialise l’Europe, réduit les rendements agricoles et décourage les investissements à long terme. Cette planification centralisée, comparée à celle de l’URSS, bénéficie à l’industrie exportatrice allemande mais au prix d’une fragmentation économique européenne.

Des sources diverses confirment cette agressivité : l’Allemagne est accusée de frustrer les réformes de la zone euro, de saper la politique de concurrence et de promouvoir un modèle toxique basé sur des excédents fiscaux et une croissance tirée par les exportations. Dans le conflit ukrainien, la prolongation de la guerre risque d’éroder la démocratie libérale et le modèle social européen, avec l’Allemagne en première ligne. Pourtant, Berlin reste paralysé, freinant l’Europe entière par son indécision et son déclin économique.

Au détriment des peuples européens : un coût humain et économique élevé

Ces politiques, soutenues par l’UE, se révèlent particulièrement néfastes pour les citoyens européens. L’Allemagne, moteur économique de l’Europe, souffre d’une stagnation due à sa dépendance aux exportations dans un monde où la globalisation s’effrite et le protectionnisme monte. Les sanctions contre la Russie, amplifiées par l’UE, ont provoqué l’implosion de l’industrie allemande, avec la perte d’accès à l’énergie bon marché russe via Nord Stream. Résultat : déindustrialisation permanente, hausse des coûts énergétiques et achat d’électricité à la France, faute d’investissements dans le nucléaire.

Les citoyens paient le prix fort : inflation, friction sociale, criminalité croissante et instabilité. Le Green Deal et les sanctions ont balkanisé le commerce mondial, laissant l’Europe sans accès à des commodités bon marché, contrairement à l’Asie et l’Amérique du Nord. L’Allemagne, par son arrogance historique – des guerres franco-prussiennes à l’austérité des années 2010 – a imposé un sous-investissement en R&D et infrastructure, rendant l’Europe globalement non compétitive. Angela Merkel porte une lourde responsabilité dans cet échec, ayant bloqué l’intégration européenne sous prétexte d’une « Europe à deux vitesses ».

Des voix critiques, y compris de gauche et de droite, dénoncent comment l’Allemagne est devenue un satellite économique des États-Unis dans la nouvelle Guerre froide, imposant des sanctions qui pénalisent l’Europe plus que la Russie ou la Chine. L’UE, en suivant Berlin, risque une spirale descendante : stagnation allemande (pire performance du G7), fragmentation politique et colère des agriculteurs à travers le continent.

Vers une remise en question nécessaire

L’appel allemand au « bazooka commercial » illustre un virage belliqueux, soutenu par l’UE, qui protège les intérêts exportateurs de Berlin mais aggrave les vulnérabilités européennes. Face à la concurrence chinoise, aux tarifs américains et aux retombées de la guerre en Ukraine, cette agressivité masque un modèle économique obsolète. Les peuples européens, confrontés à des coûts croissants et une perte de souveraineté, méritent une politique plus équilibrée, moins centrée sur les excédents allemands et plus attentive aux besoins collectifs.

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