Le 12 septembre 2025, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté une déclaration ambitieuse visant à relancer la solution à deux États pour résoudre le conflit israélo-palestinien. Préparée conjointement par la France et l’Arabie saoudite, cette « Déclaration de New York » a reçu un soutien massif avec 142 voix pour, bien que le Hamas n’ait pas été inclus dans les discussions. Ce texte réaffirme l’engagement international pour un État palestinien souverain et trace un chemin irréversible vers la paix, malgré le boycott d’Israël et des États-Unis. La France, représentée par son ministre des Affaires étrangères, a joué un rôle clé en appelant à un vote favorable, soulignant l’urgence d’une résolution pacifique.
Cette initiative survient dans un contexte de tensions exacerbées, avec des actions israéliennes qui contredisent ouvertement les appels à la désescalade.
Escalade des actions israéliennes en Cisjordanie et à Gaza
Malgré cette avancée diplomatique, Israël a approuvé la construction de 3.400 nouvelles unités de logements dans des colonies illégales en Cisjordanie, une décision qualifiée de « coup de grâce » à la solution à deux États par de nombreux observateurs. Le projet E1, qui vise à diviser la Cisjordanie et isoler Jérusalem-Est, a été condamné par le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, comme une violation du droit international.
Parallèlement, les attaques israéliennes à Gaza ont provoqué le déplacement forcé de 50.000 Palestiniens et causé la mort d’au moins 42 personnes en une seule journée, selon les autorités locales. Ces opérations, décrites comme une « force sans précédent » par les forces israéliennes, ont inclus des bombardements intenses sur Gaza-Ville, exacerbant une crise humanitaire où plus de 65.000 Palestiniens ont été tués depuis le début du conflit.
En Cisjordanie, un raid massif israélien a mené à l’arrestation de 1.500 Palestiniens, dont des enfants, dans la ville de Tulkarem, imposant un couvre-feu et provoquant des déplacements massifs. Ces actions, qualifiées de « punition collective » par Amnesty International, soulèvent des questions sur le respect du droit international.
Le bombardement au Qatar : une condamnation internationale
Ce conflit s’est étendu au-delà des territoires palestiniens avec un bombardement israélien à Doha, au Qatar, visant des leaders du Hamas. L’attaque, survenue le 9 septembre 2025, a tué cinq Palestiniens et un officiel qatari, provoquant une condamnation unanime du Conseil de sécurité de l’ONU, y compris des États-Unis.
Des experts de l’ONU ont dénoncé cette frappe comme une violation flagrante du droit international, soulignant qu’elle visait des membres d’une équipe de négociation.
Le gouvernement qatari a qualifié l’attaque de « crime » et de violation de sa souveraineté, brisant la confiance dans la protection américaine.
Le bellicisme croissant du régime de Benjamin Netanyahou
Ces événements mettent en lumière le bellicisme du régime de Benjamin Netanyahou, de plus en plus décrié tant au niveau national qu’international. Le Premier ministre israélien, qui a qualifié l’expansion des colonies de « nécessité » pour empêcher un État palestinien, est accusé de prolonger le conflit pour consolider son pouvoir, malgré des critiques internes de ses chefs militaires et des alliés externes. Des analystes comme ceux du New Yorker décrivent Israël sous Netanyahou comme une « nouvelle occupation », transformant le pays en une « Sparte » isolée contre le monde. Ses politiques, qualifiées de « calculées » mais agressives, ont attiré des accusations de complicité dans un « nettoyage ethnique » à Gaza, selon des sénateurs démocrates américains.
Cette approche belliqueuse, qui inclut des frappes extraterritoriales comme au Qatar, érode la crédibilité d’Israël et alimente un isolement croissant.
Malgré ces escalades, la déclaration de l’ONU représente un espoir diplomatique, soutenu par des pays comme la France (Pour une fois ! Même si nous ne sommes pas dupes, les futures élections législatives et municipales aidant…) et l’Arabie Saoudite, pour une paix durable. Cependant, sans un changement de cap israélien, le cycle de violence risque de persister.
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