Les présidentielles aujourd’hui : vous êtes avec ou contre nous…

Les présidentielles aujourd’hui : vous êtes avec ou contre nous…

Les élections présidentielles, à l’image des scrutins européens, se réduisent à un choix binaire : être pour ou contre l’Union européenne (UE), comme si cette question éclipsait toutes les aspirations des peuples. Cette polarisation reflète une fracture entre des citoyens en quête de souveraineté et des élites alignées sur une technocratie supranationale. Alors que le Rassemblement National (RN) a modéré sa posture eurosceptique, seuls Les Patriotes de Florian Philippot, l’Union Populaire Républicaine de François Asselineau (UPR) et Debout la France de Nicolas Dupont-Aignan (DLF) maintiennent une opposition radicale à l’UE. Ces partis, cependant, font face à une omerta médiatique qui limite leur visibilité, faussant le débat démocratique et les résultats électoraux. Cet article explore comment les médias et les chefs d’État servent une oligarchie dominante, comment une partie des citoyens soutient par ignorance ses « futurs bourreaux », et comment ces partis résistent à une dictature masquée.

Le vote : un choix binaire pour ou contre l’UE

Les élections présidentielles, comme les européennes de 2019, ne se limitent plus à des projets nationaux, mais se cristallisent autour d’une alternative : approuver ou rejeter l’UE tout en culpabilisant les eurosceptiques. Selon OpenEdition Journals, les scrutins deviennent des référendums sur l’intégration européenne, reléguant les autres enjeux au second plan. Le Brexit de 2016 incarne ce phénomène : un refus de la technocratie bruxelloise, accusée de priver les Britanniques de leur souveraineté. En France, l’abstention croissante (25 % au second tour de 2022, ministère de l’Intérieur) et le soutien aux discours eurosceptiques dans des pays comme la Hongrie ou la Pologne reflètent cette obsession binaire.

Le RN, autrefois eurosceptique, a abandonné le Frexit, comme le déplorent de nombreux ex-militants et électeurs. En revanche, Les Patriotes, l’UPR et DLF incarnent une opposition frontale. L’UPR prône une sortie immédiate ainsi que Les Patriotes qui dénoncent l’UE comme une menace, et DLF milite pour une Europe des nations. Ces partis présentent l’UE comme l’enjeu central, transformant chaque élection en un verdict sur l’intégration européenne.

Médias et chefs d’État : les relais d’une oligarchie et l’omerta sur l’euroscepticisme

Les médias et les chefs d’État amplifient cette polarisation tout en muselant les voix eurosceptiques. Selon Cairn.info, la couverture médiatique minimise les critiques envers l’UE, présentant l’intégration comme inéluctable. Les politiques d’austérité post-2008, imposées par la Commission européenne et désastreuses pour la Grèce, ont été dépeintes comme « inévitables », marginalisant les alternatives. En France, les présidents successifs privilégient les décisions bruxelloises via le Conseil européen. Le discours d’Emmanuel Macron en 2017 à la Sorbonne, plaidant pour une Europe fédérale, ignorait le « non » français de 2005 au traité constitutionnel.

Les partis eurosceptiques comme Les Patriotes, l’UPR et DLF font face à une omerta médiatique. Une analyse de Marianne (2022) montre que ces partis, qualifiés de « petits », obtiennent un temps de parole dérisoire dans les médias mainstream, souvent inférieur à 5 % du total, contre plus de 30 % pour les partis pro-UE comme LREM ou LR. Cette censure implicite, dénoncée par Florian Philippot, fausse le débat démocratique. Par exemple, l’UPR, malgré ses 1,17 % aux européennes de 2019, est quasi absente des plateaux télévisés. Un post sur X (@FrexitNow) affirme qu’un temps de parole équitable pourrait doubler, voire tripler, les scores de ces partis, un sentiment partagé par 63 % des Français souhaitant un débat sur l’UE. Cette inégalité renforce l’hégémonie des récits pro-UE, privant les citoyens d’une information pluraliste et biaisant les résultats électoraux.

Dissonance cognitive : une confiance aveugle envers les « bourreaux »

Une partie des citoyens, par méconnaissance ou dissonance cognitive, soutient des institutions qui érodent leur souveraineté, percevant l’UE comme incontournable sans en comprendre les enjeux. AgoraVox souligne que les peuples ont « toléré » des dirigeants cédant leur pouvoir à une technocratie sans consentement. L’Eurobaromètre 2024 indique que 71 % des Européens pensent bénéficier de l’UE, et 60 % jugent leur appartenance positive. En France, ce soutien persiste par habitude ou peur de l’inconnu, sans remettre en cause les politiques financières, migratoires ou climatiques imposées par Bruxelles. L’omerta médiatique aggrave cette passivité en limitant l’exposition aux critiques eurosceptiques, légitimant une dictature supranationale où les décisions échappent aux peuples.

Les Patriotes, l’UPR et DLF tentent de briser ce consensus. Charles-Henri Gallois, ex-UPR, plaide pour un débat public, soutenu par 63 % des Français. Leur faible visibilité (0,65 % pour Les Patriotes, 1,17 % pour l’UPR en 2019) est amplifiée par leur exclusion médiatique.

La résistance : Les Patriotes, l’UPR et DLF face à la technocratie

Face à l’emprise de l’UE, Les Patriotes, l’UPR et DLF incarnent une résistance eurosceptique, malgré leur marginalisation médiatique. L’UPR milite pour une sortie de l’UE, de l’euro et de l’OTAN. Les Patriotes capitalisent sur des mouvements comme les Gilets jaunes (les-patriotes.fr), et DLF prône une Europe interétatique. Malgré des scores modestes (5,3 % combinés en 2019), ces partis maintiennent la pression via des alliances comme l’Union pour la France en 2022. Leur discours, centré sur le rejet de l’UE, gagnerait en portée avec un accès équitable aux médias, comme le suggèrent de nombreux sondages.

D’autres pays résistent. En Hongrie, Viktor Orbán défend une Europe des nations, défiant les politiques migratoires de l’UE. En Pologne, le parti Droit et Justice (PiS) conteste Bruxelles. Ces exemples inspirent les partis français, qui promeuvent un « Frexit » ou une souveraineté retrouvée, faisant de l’UE l’enjeu central.

Un choix binaire faussé par l’omerta médiatique

L’UE, d’un projet de coopération, s’est muée en une technocratie supranationale marginalisant les peuples. Les élections présidentielles se réduisent à un choix binaire : pour ou contre l’UE, comme si cette question dominait toutes les aspirations. Le RN, jadis eurosceptique, s’est rapproché d’une ligne pro-UE, laissant Les Patriotes, l’UPR et DLF comme porte-étendards de la résistance. Ces partis, victimes d’une omerta médiatique, peinent à atteindre les citoyens, faussant le débat démocratique et les résultats électoraux. Les médias et les chefs d’État, alignés sur Bruxelles, creusent la fracture, tandis que certains citoyens, par ignorance ou déni, soutiennent une dynamique menant à une dictature masquée. Malgré leur marginalisation, ces partis incarnent un espoir de souveraineté. La question demeure : les Français opteront-ils pour un sursaut démocratique si les voix dissidentes restent étouffées ?

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