Le couperet est tombé : le taux d’intérêt des obligations d’État françaises à 10 ans a crevé les 3,51 %, un sommet qu’on n’avait pas vu depuis novembre 2011. Pour les non-initiés, ça veut dire une chose simple : emprunter coûte désormais une fortune à la France, et c’est vous, contribuables, qui allez trinquer. Pendant ce temps, nos élites politiques, avec Emmanuel Macron en chef de file, continuent de jouer les apprenants sorciers, dilapidant l’argent public comme si demain n’existait pas. Retour sur un désastre économique qui couve depuis des décennies, mais qui, sous le règne du « président des riches », a pris des proportions cataclysmiques.
Une dette qui explose, des intérêts qui étouffent
Concrètement, qu’est-ce que ça change ? Quand les taux grimpent, la charge de dette s’alourdit. La France, avec ses 3 000 milliards d’euros de dette publique (plus de 110 % du PIB), doit désormais payer plus cher pour refinancer ce monstre. En 2023, la charge d’intérêts était déjà estimée à 51,7 milliards d’euros. Avec ce taux à 3,51 %, on peut facilement ajouter 10 à 15 milliards annuels supplémentaires d’ici 2027, selon les projections les plus optimistes. Et qui paie ? Pas les banquiers de chez Rothschild, ni les copains du CAC 40. Non, c’est vous : via des impôts qui augmenteront, des services publics qui s’effondreront encore plus, et une inflation qui rogne ce qu’il reste de votre pouvoir d’achat.
Pour l’économie, c’est tout aussi sinistre. Des taux plus élevés freinent l’investissement des entreprises, déjà étouffées par une fiscalité délirante et une bureaucratie digne de Kafka. Les ménages, eux, voient leurs crédits immobiliers devenir inabordables – adieu le rêve de la petite maison. Résultat : une croissance en berne, un chômage qui repartira à la hausse, et une France qui s’enfonce dans la stagnation. Bravo, les génies !
Des décennies de laxisme, un bouquet final sous Macron
Ne soyons pas naïfs : ce n’est pas juste la faute de Macron. Depuis les années 1980, la classe politique française – gauche caviar et droite molle confondues – a empilé les dettes comme on collectionne les timbres. Sous Mitterrand, on a nationalisé à tour de bras pour mieux creuser les déficits. Sous Chirac, on a laissé filer les comptes publics en rêvant d’une « fracture sociale » qu’on n’a jamais colmatée. semblant de rigueur, mais la crise de 2008 a servi d’excuse pour tout lâcher. Et Hollande ? Entre le CICE et ses cadeaux fiscaux aux entreprises sans contrepartie, il a pavé la voie au chaos actuel.
Mais avec Macron, on atteint le pompon. Élu en 2017 sur un discours de « réforme » et de « modernité », il a transformé la France en laboratoire du néolibéralisme débridé. 55 milliards d’euros de baisses d’impôts, claironne-t-il fièrement via son ex-ministre Bruno Le Maire. Pour qui ? Les ultra-riches et les multinationales, avec la suppression de l’ISF et la « flat tax » à 30 % sur les revenus du capital. Pendant ce temps, les classes moyennes et populaires ont eu droit aux miettes : une prime d’activité financée par l’État (donc par vous), tandis que les salaires stagnent et que l’inflation galope.
Et la dette dans tout ça ? Elle a explosé. Sous Macron, elle est passée de 98 % du PIB en 2017 à plus de 110 % aujourd’hui, dopée par la crise du Covid, certes, mais aussi par une gestion désastreuse. Les 100 milliards du « plan de relance » post-pandémie ? Une grande partie est partie en subventions mal ciblées et en projets gadgets, pendant que les hôpitaux continuent de crever faute de moyens. Et ne parlons pas des 270 milliards d’émissions de dette prévues pour 2025 par l’Agence France Trésor : avec des taux à 3,51 %, c’est une bombe à retardement.
L’illusion climatique et la guerre en Ukraine : cerises sur le gâteau
Macron ne s’arrête pas là. Sous couvert de « transition écologique », il arrose des fondations douteuses de milliards – comme 7 milliards en 2023, une entité sortie de nulle part. Et que dire de son obsession pour la guerre en Ukraine ? Envoyer des armes et des fonds à tour de bras, sans débat ni contrôle, ça coûte cher. Les marchés l’ont bien compris : la France n’est plus crédible. La hausse des taux, c’est leur façon de dire : « Vous êtes foutus. »
Et maintenant ?
On pourrait rire de cette incompétence si elle n’était pas tragique. Les contribuables vont payer l’addition – plus d’impôts, moins de services, une vie plus dure. Les politiques, eux, continueront leurs discours lénifiants sur la « résilience » et le « vivre-ensemble ». Macron, qui rêve d’entrer dans l’histoire, risque plutôt d’y laisser une trace comme le président qui a achevé de ruiner la France. Pendant ce temps, les Français regardent leur pays s’effondrer, impuissants. Il est temps de demander des comptes – et vite.
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