UE : La grande arnaque des classes moyennes

UE : La grande arnaque des classes moyennes

Sous la présidence d’Ursula von der Leyen, l’Union européenne (UE) affiche un discours ambitieux sur la transition écologique et la compétitivité économique, mais derrière cette façade se cache une réalité bien plus sombre. En s’appuyant sur des rapports stratégiques soigneusement orchestrés, von der Leyen semble avoir préparé un plan visant à détourner l’épargne des citoyens européens vers l’industrie de l’armement, au bénéfice de fonds d’investissement comme BlackRock et Vanguard. L’agenda vert, présenté comme une priorité, n’est qu’un écran de fumée pour justifier une spoliation massive des travailleurs européens et un renforcement militariste de l’UE.

Un plan soigneusement préparé à l’avance

Dès son premier mandat, Ursula von der Leyen a commandé trois rapports stratégiques pour identifier les « problèmes » de l’UE et proposer des solutions alignées sur ses priorités. Le plus notable, le « Rapport stratégique » sur la compétitivité de l’UE, rédigé par Mario Draghi et présenté en septembre 2024 à Bruxelles, conclut à la nécessité d’investissements annuels de 750 à 800 milliards d’euros pour relancer l’économie européenne. Sans surprise, ce rapport, commandé à un fidèle de von der Leyen, met en avant deux secteurs clés : la transition énergétique – un thème cher à la présidente – et la défense, un domaine qu’elle cherche à militariser depuis le début de 2024.

Draghi propose un endettement commun pour financer ces investissements, une idée controversée parmi les États membres. Mais face aux réticences, von der Leyen a trouvé une alternative : détourner l’épargne des citoyens européens via la nouvelle « Union de l’épargne et de l’investissement » (UEI). Ce mécanisme, présenté comme un moyen d’offrir de meilleurs rendements aux épargnants tout en relançant l’économie, cache une réalité bien différente : canaliser des centaines de milliards d’euros vers l’industrie de l’armement, un secteur désormais classé comme « durable » par l’UE.

Un agenda vert comme camouflage

L’UEI, vantée sur le site de la Commission européenne, prétend vouloir « soutenir un système financier européen plus intégré » en mobilisant les 10 000 milliards d’euros d’épargne des citoyens, souvent placés sur des dépôts bancaires à faible rendement. Le discours est séduisant : offrir des rendements plus élevés tout en finançant des priorités comme l’éducation, l’énergie verte ou la transition numérique. Mais la défense, mentionnée en passant, est en réalité le véritable objectif. Von der Leyen, dès 2024, a clairement exprimé son intention de prendre le contrôle de l’industrie de l’armement en Europe, un projet central de son deuxième mandat.

Ce glissement sémantique est d’une hypocrisie flagrante. Les « fonds de durabilité », souvent appelés fonds « verts », peuvent désormais investir dans des entreprises d’armement, un changement qui trompe les citoyens. Les épargnants, croyant financer des projets écologiques, voient leur argent redirigé vers des industries de guerre, comme les fabricants d’armes ou de drones, identifiés comme prioritaires dans le plan « ReArm Europe » de von der Leyen. Ce plan, lancé en 2025, vise à mobiliser jusqu’à 800 milliards d’euros pour renforcer les capacités militaires de l’UE, notamment via des prêts de 150 milliards d’euros aux États membres.

Les grands gagnants : BlackRock, Vanguard et l’industrie de l’armement

Derrière cette opération se profilent des acteurs financiers puissants comme BlackRock et Vanguard, qui bénéficient directement de la militarisation de l’UE. Selon un article de Strategic Culture (2025), le plan « ReArm Europe » est un « signal clair » aux grands fonds d’investissement, les invitant à se concentrer sur les secteurs de la défense : systèmes de missiles, drones, artillerie. Ces fonds, qui créent des ETF liés aux indices d’armement, attirent les épargnes européennes, transformant les citoyens en financiers involontaires de l’industrie de guerre. Les principaux clients de ces armements ne sont même pas européens, mais des pays comme Israël ou des nations arabes, ce qui rend la duperie encore plus cynique.

BlackRock et Vanguard, déjà critiqués pour leur rôle dans les politiques de l’UE – notamment après que BlackRock a été choisi comme conseiller sur la finance durable en 2020 (Delano News, 2020) – profitent de cette nouvelle manne financière. Pendant ce temps, les travailleurs européens, dont l’épargne est détournée, n’ont aucun contrôle sur l’utilisation de leurs fonds, contrairement aux promesses d’un meilleur rendement et d’une économie « revitalisée ».

Une politique qui sacrifie les citoyens aux intérêts militaristes

L’UEI est un mécanisme de spoliation déguisé. Alors que l’endettement commun proposé par Draghi rencontre des résistances – des pays comme les Pays-Bas s’en inquiétent – l’accès à l’épargne privée est une solution plus facile pour von der Leyen. Mais cette approche ignore les besoins réels des citoyens européens, comme la lutte contre la pauvreté ou l’investissement dans les services publics, pour privilégier la militarisation. Strategic Culture (2025) va jusqu’à qualifier ce plan de « tombeau économique » pour l’Europe, estimant qu’il pourrait coûter près de 1 000 milliards d’euros, au détriment des contribuables.

Le discours sur la transition écologique est un leurre. En classant l’armement comme « investissement durable », l’UE détourne les fonds verts pour financer des industries qui n’ont rien d’écologique. Cette tromperie est d’autant plus grave qu’elle s’accompagne d’une opacité totale : von der Leyen, critiquée pour son absence de transparence et ses scandales passés, évite les discussions avec le Parlement européen, préférant les conférences de presse et les annonces institutionnelles.

Un appel à la résistance

L’agenda de von der Leyen révèle une UE prête à sacrifier les travailleurs européens pour satisfaire des intérêts militaro-financiers. En détournant l’épargne des citoyens sous couvert d’un discours vert, elle enrichit des fonds comme BlackRock et Vanguard tout en renforçant l’industrie de l’armement, au mépris des véritables priorités sociales et écologiques. Les Européens doivent exiger une transparence totale sur l’utilisation de leurs économies et s’opposer à cette militarisation déguisée. Car derrière les beaux mots de von der Leyen se cache une réalité inquiétante : une spoliation massive au service d’un projet qui n’a rien de durable, sauf pour les profits des géants de la finance et de la défense.

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