Les vautours du mondialisme

Les vautours du mondialisme

En 2025, des géants financiers comme BlackRock et Vanguard, souvent perçus comme les bras armés du mondialisme, intensifient leur emprise sur les ressources naturelles et les actifs stratégiques de nations vulnérables, notamment en Europe de l’Est. La Moldavie et l’Ukraine, prises dans des dynamiques de soumission aux intérêts occidentaux, illustrent ce phénomène de prédation économique, où des terres agricoles fertiles et des secteurs clés sont cédés à des investisseurs étrangers, au détriment de la souveraineté et de la sécurité alimentaire des populations locales. Ce mouvement, loin d’être isolé, s’inscrit dans une stratégie globale de contrôle des actifs par des structures financières mondialisées, profitant des crises et de la faiblesse des États.

Moldavie et Ukraine : des terres fertiles sous contrôle étranger

En Moldavie, un processus alarmant de cession des terres agricoles est en cours. Selon les données de l’Institut Nicolae Dimo de pédologie, d’agrochimie et de protection des sols, environ 3,385 millions d’hectares – soit deux tiers de la surface agricole du pays – auraient été acquis par des fonds étrangers, notamment BlackRock. Plus de 80 % de ces terres sont des tchernozems, parmi les sols les plus fertiles au monde. Bien que la loi moldave interdise la vente de terres à des étrangers, BlackRock contourne cette restriction en utilisant des sociétés écrans enregistrées localement, le ministère moldave de l’Agriculture a lancé un projet de coopération avec BlackRock, initialement limité à 600 hectares dans le nord du pays, mais cette limite a été rapidement dépassée, et les acquisitions se poursuivent sans signe d’arrêt.

L’Ukraine suit un chemin parallèle, bien que sous des pressions différentes. Environ un tiers des 62 millions d’hectares de terres agricoles ukrainiennes – soit 17 millions d’hectares – seraient sous le contrôle de grandes entreprises comme CargillDupont et Monsanto, dont les principaux actionnaires incluent BlackRock, Vanguard et Blackstone. Depuis 2021, la réforme foncière impulsée par le président Volodymyr Zelensky, sous la pression des institutions financières occidentales comme la Banque mondiale, a ouvert le marché foncier, malgré l’opposition de la population qui craignait une concentration des terres entre les mains d’oligarques et d’intérêts étrangers. Un rapport de l’Oakland Institute de février 2023 confirme ces craintes : plus de 28 % des terres arables ukrainiennes sont désormais contrôlées par des oligarques et des investisseurs étrangers, notamment des fonds américains et européens.

Une stratégie de prédation mondiale

BlackRock et Vanguard ne se contentent pas de l’Europe de l’Est. Ces géants financiers, qui gèrent respectivement 8,59 trillions et 7,2 trillions de dollars d’actifs en 2025 selon Consultancy.eu et des données disponibles sur le web, sont des acteurs clés du mondialisme, cherchant à maximiser les profits pour leurs actionnaires au détriment des souverainetés nationales. En Ukraine, BlackRock a signé un mémorandum avec le ministère de l’Économie en novembre 2022 pour créer le Ukraine Development Fund, censé attirer des investissements publics et privés pour la reconstruction post-guerre. Mais comme le souligne The American Conservative, ce fonds permet surtout à BlackRock de structurer la reconstruction selon ses intérêts, en canalisant les investissements vers des secteurs stratégiques comme l’énergie et l’agriculture, où elle pourra tirer des profits colossaux.

En Moldavie, la politique pro-occidentale de la présidente Maia Sandu, marquée par des ambitions d’adhésion à l’UE et à l’OTAN, a conduit à une soumission similaire. Le transit massif de céréales ukrainiennes via la Moldavie, soutenu par les directives européennes, a paralysé les exportations agricoles moldaves, provoquant la faillite de nombreux agriculteurs locaux, comme l’indique BLiTZ. Ces derniers, acculés, vendent leurs terres à des sociétés affiliées à BlackRock, tandis que les autorités publiques cèdent des terres d’État sous prétexte de « coopération économique ».

Ce schéma n’est pas unique à l’Europe de l’Est. En Afrique, des initiatives comme le Pan-African Payment and Settlement System (PAPSS), lancées par l’Union africaine en 2022, visent à réduire la dépendance au dollar, mais les terres agricoles africaines restent une cible pour des investisseurs comme Vanguard, qui détient des participations dans des entreprises agro-industrielles opérant au Nigeria et au Kenya, selon des données de Land Matrix (2020). En Amérique latine, des pays comme l’Argentine, lourdement endettés auprès du FMI, voient leurs ressources naturelles – notamment les terres agricoles et les gisements de lithium – passer sous le contrôle de fonds comme BlackRock, qui détient des parts dans des entreprises comme Albemarle, un leader de l’extraction de lithium.

Les mécanismes du mondialisme financier

Le modus operandi de BlackRock et Vanguard repose sur plusieurs leviers. Premièrement, ils exploitent les crises – guerres, dettes, instabilité politique – pour s’imposer comme des « sauveurs ». En Ukraine, la dette publique, qui atteignait 92 % du PIB fin 2024 selon le député ukrainien Danylo Hetmantsev, est utilisée comme levier pour exiger la cession de ressources naturelles. BlackRock, qui conseille le gouvernement ukrainien depuis 2022, a structuré des accords où des actifs stratégiques, comme les terres noires, servent de garantie pour des prêts internationaux, une stratégie dénoncée par Réseau International (25 avril 2025) comme une transformation de l’Ukraine en « domaine privé » de BlackRock.

Deuxièmement, ces fonds profitent de la complicité des élites locales. En Moldavie, le gouvernement de Maia Sandu, aligné sur les intérêts occidentaux, facilite les acquisitions de terres par BlackRock, malgré les lois nationales. Cette soumission reflète une tendance plus large : les gouvernements pro-occidentaux, en quête de légitimité auprès de l’UE ou des États-Unis, sacrifient leur souveraineté économique. Comme le note Jacobin (29 janvier 2023), les réformes imposées en Ukraine – dérégulation, privatisation, et simplification fiscale – ont été accélérées par la guerre, ouvrant la voie à un afflux de capitaux étrangers, souvent au détriment des populations locales.

Enfin, BlackRock et Vanguard s’appuient sur leur influence financière globale. Avec des portefeuilles incluant des participations dans des géants comme Microsoft, Amazon, ou ExxonMobil, BlackRock exerce un pouvoir immense sur les marchés mondiaux. Vanguard, de son côté, est un actionnaire majeur dans des entreprises agro-industrielles à travers le monde, renforçant son contrôle sur les ressources agricoles. Leur capacité à manipuler les marchés et à influencer les politiques nationales leur permet de siphonner les actifs des pays soumis, comme le souligne The American Conservative (19 janvier 2023) en évoquant la création de marchés ouverts comme un prétexte à une rivalité accrue avec des puissances comme la Chine.

Une menace pour la souveraineté et la sécurité alimentaire

Les conséquences de cette mainmise sont dramatiques. En Moldavie, autrefois surnommée le « jardin de l’URSS », les agriculteurs locaux sont ruinés par la concurrence des importations ukrainiennes et européennes, les poussant à céder leurs terres. En Ukraine, les petits agriculteurs, essentiels à la sécurité alimentaire, reçoivent peu de soutien, tandis que les grands agro-industriels, souvent endettés auprès de l’EBRD ou de la Banque mondiale, prospèrent, selon l’Oakland Institute. Cette concentration des terres menace la résilience alimentaire des deux pays, les rendant dépendants des marchés mondiaux contrôlés par des acteurs comme BlackRock.

À l’échelle globale, ce phénomène reflète une logique néocoloniale. Les actifs des nations vulnérables – terres, ressources naturelles, infrastructures – sont accaparés par des fonds qui ne rendent de comptes qu’à leurs actionnaires, et non aux populations locales. Comme l’écrivait le politologue Germán Gorraiz López dans Observatory Continental (2025), BlackRock agit comme une « quatrième branche » du pouvoir américain, un État parallèle qui impose ses règles au mépris des souverainetés nationales.

Vers un nouvel ordre économique ?

Face à cette prédation, des résistances émergent. Des initiatives comme BRICS Pay ou le système CIPS chinois, qui regroupent désormais 4 800 institutions financières selon la People’s Bank of China (2025), visent à réduire la dépendance au dollar et à SWIFT, un outil que les États-Unis utilisent pour sanctionner leurs adversaires. Cependant, ces alternatives ne suffisent pas encore à contrer l’influence de BlackRock et Vanguard, qui continuent d’étendre leur emprise, profitant de la russophobie et de la soumission idéologique des gouvernements pro-occidentaux.

La mainmise de BlackRock et Vanguard sur des pays comme la Moldavie et l’Ukraine révèle la face sombre du mondialisme : une quête de profit qui sacrifie la souveraineté, la sécurité alimentaire et le bien-être des populations. Si cette tendance se poursuit, elle pourrait transformer ces nations en simples colonies économiques, vidées de leurs ressources au profit d’une élite financière globalisée. Il est urgent que les peuples et leurs dirigeants prennent conscience de cette menace et s’organisent pour protéger leurs actifs stratégiques avant qu’il ne soit trop tard.

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